Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Il faut relire Marx, après le déluge. Dans ces Manuscrits économico-philosophiques, rédigés en 1844, à Paris, et publiés pour la première fois...
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Il faut relire Marx, après le déluge. Dans ces Manuscrits économico-philosophiques, rédigés en 1844, à Paris, et publiés pour la première fois à Leipzig, en 1932, sont dénoncées l'inhumanité du capitalisme et l'infamie de ses thuriféraires. Les économistes classiques, tels Smith, Say ou Ricardo, n'ont guère considéré l'ouvrier que comme bête de somme. Ils n'ont voulu voir l'homme qu'une machine à consommer et à produire. Ce qui peut advenir au travailleur en dehors du temps qu'il travaille, ils laissent benoîtement au médecin, au juge, au fossoyeur, ou bien au prévôt des mendiants, le soin de s'en inquiéter quelque peu.
C'est que le travail, activité spécifique de l'homme, n'est plus désormais qu'un gagne-pain, une souffrance et une dure nécessité, pour l'obtention de laquelle tous se livrent - paradoxalement - à la plus âpre des concurrences. La complète domination de l'économie sur la société traduit une aliénation maximale, que manifeste avec éclat la puissance universelle de l'argent : " notre valeur réciproque, écrit Marx, est pour nous la valeur de nos objets réciproques ".