Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Depuis quelques dizaines d'années, la vogue que connaissaient les jeûneurs professionnels a bien baissé. Alors qu'avant il était très rentable...
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Livré chez vous entre le 25 septembre et le 28 septembre
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Résumé
" Depuis quelques dizaines d'années, la vogue que connaissaient les jeûneurs professionnels a bien baissé. Alors qu'avant il était très rentable d'organiser, pur eux-mêmes et en grand, des spectacles de ce genre, c'est aujourd'hui complètement impossible. C'étaient d'autres temps. A l'époque, la ville entière se préoccupait du jeûneur ; l'intérêt qu'il suscitait augmentait à chaque nouvelle journée de jeûne, il y avait des abonnés qui restaient du matin au soir assis devant la petite cage à barreaux ; des visites avaient même lieu de nuit, à la lueur des torches pour qu'elles soient plus spectaculaires ; quand la journée était belle, on mettait la cage en plein air et c'était alors surtout aux enfants qu'on montrait le jeûneur professionnel ; alors que pour les adultes il n'était souvent qu'une attraction, qui les amusaient parce qu'elle était à la mode, les enfants regardaient ce spectacle bouche bée, en se tenant par la main pour plus de sûreté ; pâle dans on tricot noir sous lequel pointaient toutes ses côtes, l'homme dédaignait même de s'asseoir sur une chaise et préférait la litière de paille... "
"Depuis quelques dizaines d'années, la vogue que connaissaient les jeûneurs professionnels a bien baissé. Alors qu'avant il était très rentable d'organiser, pur eux-mêmes et en grand, des spectacles de ce genre, c'est aujourd'hui complètement impossible. C'étaient d'autres temps. A l'époque, la ville entière se préoccupait du jeûneur ; l'intérêt qu'il suscitait augmentait à chaque nouvelle journée de jeûne, il y avait des abonnés qui restaient du matin au soir assis devant la petite cage à barreaux ; des visites avaient même lieu de nuit, à la lueur des torches pour qu'elles soient plus spectaculaires ; quand la journée était belle, on mettait la cage en plein air et c'était alors surtout aux enfants qu'on montrait le jeûneur professionnel ; alors que pour les adultes il n'était souvent qu'une attraction, qui les amusaient parce qu'elle était à la mode, les enfants regardaient ce spectacle bouche bée, en se tenant par la main pour plus de sûreté ; pâle dans on tricot noir sous lequel pointaient toutes ses côtes, l'homme dédaignait même de s'asseoir sur une chaise et préférait la litière de paille... "