Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Deux textes tout à fait caractéristiques de la manière de ce grand écrivain sicilien : un art de conter subtil et précis où l'écriture s'apparente...
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Deux textes tout à fait caractéristiques de la manière de ce grand écrivain sicilien : un art de conter subtil et précis où l'écriture s'apparente à l'intrigue policière. Sciascia est un maître de l'énigme, mais les problèmes qu'il dénoue débouchent toujours, au-delà du pittoresque et de l'humour, sur une réflexion politique, voire métaphysique.
La Disparition de Majorana évoque un fait réel survenu en 1938 en Italie, pendant le fascisme : un jeune savant sicilien particulièrement doué, très avancé dans des recherches de physique nucléaire, disparaît mystérieusement. La police conclut au suicide. Sciascia reprend toutes les données de l'affaire et conduit pas à pas le lecteur vers une autre hypothèse, extrêmement troublante.
Les Poignardeurs ont aussi une base historique précise. En 1862, à Palerme, treize crimes sont commis dans la même nuit en différents points de la ville... La police arrête les meurtriers, mais les raisons du massacre demeurent inconnues. Sciascia reprend l'enquête sur cette " stratégie de la terreur " inaugurée il y a plus d'un siècle et toujours profondément enracinée dans la réalité sicilienne d'aujourd'hui.