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"Il a essayé de bouger, il a poussé un bref gémissement, peut-être de douleur, ou de peur, je ne sais pas, puis il s'est allongé. Il respirait très faiblement... puis a carrément cessé de respirer. Je ne cessais de lui répéter qu'il pouvait partir en paix, que j'étais là. Il était loin maintenant... C'était la fin. Il était vraiment parti en gardant ses yeux grands ouverts. J'étais toujours assise près de lui, je l'ai regardé me quitter en pleurant.
J'ai continué à le caresser quelques minutes, pour qu'il garde une empreinte de ma main sur lui, pour que cette caresse l'accompagne jusque dans l'au-delà. Simplement pour qu'il soit rassuré. J'étais tellement attristée que j'ai mis un moment à réaliser qu'une odeur nauséabonde me montait dans les narines. Phoebus s'était vidé. Je n'arrivais pas à me résigner à le quitter. Pourtant, il le fallait bien, il était définitivement parti et je ne pouvais rien faire d'autre pour lui".
Nathalie Penot est née en 1969 à Montluçon, dans l'Allier. Elle prit la plume pour la première fois après la perte de son chien. Il s'agissait pour elle du seul moyen d'évacuer son chagrin.