En cours de chargement...
Depuis la crise des subprimes, qui a occasionné la mobilisation de ressources publiques au profit des banques et établissements financiers, les peuples du monde ont découvert toute la relativité qui se cache derrière le concept d'intérêt général, dans la mesure où c'est l'argent public qui a servi à résoudre des questions privées. Ainsi, malgré les mesures prises pour éviter les dysfonctionnements des finances mondiales, l'écart entre riches et pauvres n'a fait que se creuser.
La crise des gilets jaunes, qui a fait des émules dans certaines parties du monde, ainsi que l'augmentation de la fréquence et de la violence des manifestations de défiance de l'autorité des Etats, montre le niveau de méfiance entre l'état et le citoyen. Il montre également la place de choix que compte se donner les citoyens dans le contrôle de l'action publique. Encore faut-il maitriser les motifs de son indignation et les solutions pour l'apaisement du climat social, à travers le rétablissement de la confiance ! Cette confiance doit sa perte à l'absence ou à l'insuffisance de crédit dans le niveau et la qualité de redevabilité qu'il y a dans la gestion publique.
C'est dire tout l'intérêt qu'il y a à comprendre cette redevabilité, son rôle au coeur de la gouvernance publique, en tant que catalyseur de l'apaisement du climat social, propice au développement économique et social des Etats. Il s'agit d'explorer les voies et moyens pour restaurer la confiance entre l'état et le citoyen. Et cette investigation s'y est employée.