Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Nous sommes à Istanbul. C'est aujourd'hui dimanche mais personne n'est sorti. Les gens ne partent pas, ne sont pas sur les routes, les gens ne vont...
Lire la suite
Livré chez vous entre le 8 octobre et le 22 octobre
En librairie
Résumé
" Nous sommes à Istanbul. C'est aujourd'hui dimanche mais personne n'est sorti. Les gens ne partent pas, ne sont pas sur les routes, les gens ne vont nulle part. Par la fenêtre ouverte, je regarde la rue : les voitures sont bien là, deux roues sur le trottoir, alignées à peu près les unes derrière les autres. Il n'y a pas un enfant, ni cri ni hurlement. Il n'y a rien au-dehors. Il y a interdiction. Un ordre de l'Etat impose qu'on reste chez soi entre neuf et vingt heures. Les âmes vont aujourd'hui être toutes recensées, les hommes avec les femmes, les jeunes et les mourants. Le recensement est général... Il est égalitaire. C'est du moins mon avis. Louise n'est pas d'accord. Elle prétend que les étrangers sont libres de leurs mouvements, qu'ils peuvent se promener, profiter de l'aubaine pour admirer la ville sans être importunés par la foule. Mais je crois qu'elle se trompe. Ils vont nous recenser. "
Gilles Pétel enseigne la philosophie dans un lycée de la banlieue parisienne. " Le Recensement " est son troisième roman après " Le métier dans le sang " (Fayard, 1996) et " Le Mur de Broadway " (Fayard, 1998).