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Comment expliquer que 25 000 personnes meurent encore chaque jour de la faim dans le monde, alors que nous n’avons jamais produit autant de richesses ? Pourquoi nos agriculteurs se suicident-ils alors que nous avons une des agricultures les plus performantes au monde ? Combien de catastrophes endurera-t-on avant d’agir véritablement face au changement climatique ? En s’appuyant sur les travaux d’Hannah Arendt et son concept de "banalité du mal", cet essai met le lecteur devant les faits : le mal qui touche nos sociétés vient de décisions politiques et économiques qui se sont détournées de l’intérêt général.
Sur quelles valeurs souhaitons-nous véritablement construire notre société ? Enclencher une telle réflexion doit permettre de réinvestir le politique et d’amorcer un changement profond chez les responsables de cette banalité du mal.
Le concept d’Arendt, appliqué aux maux contemporains, nous donne une clé de lecture permettant de voir sous un jour nouveau les actions politiques et économiques actuelles.
Alors que le système néolibéral propose le profit comme seul but commun, il est urgent de remettre d’autres valeurs au centre de notre réflexion politique afin de réfléchir à une nouvelle définition du bien commun.