Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
Cet ouvrage présente au public la première analyse approfondie de l'image de la France et des français, telle qu'elle était véhiculée sous le Troisième...
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Résumé
Cet ouvrage présente au public la première analyse approfondie de l'image de la France et des français, telle qu'elle était véhiculée sous le Troisième Reich. L'auteur a dépouillé, souvent pour la première fois, une centaine de monographies (politiques et historiques, reportages journalistiques, souvenirs de soldat), de nombreux articles provenant de périodiques spécialisés ainsi que de l'hebdomadaire de Goebbels, Das Reich, tout comme des documents d'archives relatifs à la perception des Français par les autorités allemandes pendant la guerre et l'occupation.
L'analyse montre que, jusqu'en 1938, dans le cadre de la " propagande de paix " hitlérienne, des appréciations différentes de la France, pouvaient coexister : l'approche nationaliste, paradigmatique, mais teintée d'un fort sentiment d'" amour-haine ", d'un Friedrich Sieburg, puis l'approche francophile, exceptionnelle, de Paul Distelbarth et enfin l'ethno-racisme des soi-disant "-raciologues "... Toutes ces tendances gravitant autour du dénominateur commun de l'opposition antinomique, plus ancienne, de l'" être " français et de l'" être " allemand, culminent dans l'idée que les français travaillent pour vivre tandis que les Allemands vivent pour travailler.
Derrière les problèmes de tactique qui dominèrent ensuite les années d'occupation, centrés sur la question de la collaboration du point de vue allemand, la perception stéréotypée des français se renforça, mais plus d'un auteur, là encore, ne fut pas sans trahir un sentiment d'ambiguïté, ne serait-ce que sous forme d'une jalousie concernant le statut de l'intellectuel et de la culture en France, ou à propos du fait que les français savaient si bien, aux yeux des allemands, s'arranger dans le quotidien avec les inconvénients de la situation : Goebbels, dès le lendemain de la défaite française, donna l'ordre de veiller à ce que les reportages ne trahissent pas qu'on vivait mieux à Paris, capitale du vaincu, qu'à Berlin, capitale du, vainqueur ! Finalement, une question domina les écrits sur la France de Vichy : les français étaient-ils capables de changer d'attitude et de mentalité, sous l'impact de la victoire allemande et de la contrainte de collaboration ?