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Avec son titre oxymorique, ce troisième recueil poétique de Ana Rossi s'inscrit dans une apparente contradiction : les chemins à emprunter seraient tantôt éternels, tantôt éphémères. Pourtant, leur position à l'intérieur du syntagme "éternels chemins éphémères" indique moins une ambivalence duelle qu'un équilibre disséminateur : les chemins sont éternellement éphémères. Leur éphémérité explique sans doute leur pluralité et leur éternel recommencement.
Près de dix ans après historiographies premières, éternels chemins éphémères semble correspondre à l'aboutissement d'un chemin intérieur faisant écho au second retour de Ana Rossi dans son pays d'origine, le Brésil — le premier ayant eu lieu entre l'exil politique de son père qu'elle avait dû suivre en Belgique et son choix de vivre en France. Extrait de la préface par Emilie Notard.