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À découvrir
Terminé il y a quelques minutes...Difficile d'en parler aussi vite pourtant je vais essayer...
Nous sommes le jour de Noel et comme chaque année Holly à prévu d'accueillir chez elle la famille et quelques amis sauf que...
Cette fois ci rien ne se passera comme prévu...
Sa fille Tatiana à un comportement quelques peu étrange...
D'étranges souvenir lui reviennent...
Une tempête de neige fait rage...
Visions, fantasmes ou réalité...
Un téléphone qui sonne sans cesse provenant d'un parfait inconnu...
et surtout...surtout..."Quelque chose les avait suivis depuis la Russie jusque
chez eux..."
Le premier electro choc de la rentrée littéraire ! Une écriture et un style remarquable, une construction du récit diabolique et ce sentiment étrange de sentir une boule grandir en soi au fur et à mesure de la lecture. Une boule d'émotions qui explosera sous formes de larmes impossible à retenir dans un final bouleversant et innatendu. Mon âme en frémit encore... A lire d'urgence mais vous n'en sortirez pas indemne !
« Quelque chose les avait suivis jusque chez eux… » C’est avec un sentiment étrange qu’Holly se réveille le matin de Noël. Alors qu’elle doit préparer le repas, cette mère de famille est prise d’angoisse. Le comportement de sa fille Tatiana, adoptée treize ans plus tôt en Sibérie, l’inquiète. D’ordinaire si joyeuse, l’adolescente se montre de plus en plus inquiétante… Un huis clos parfaitement maîtrisé et plein de suspense !
Holly, la mère adoptive de Tatiana découvre qu'elle est loin d'être la mère parfaite qu'elle croyait en ce jour de Noël où le blizzard dérange tous ses projets d'invitations et de réunion de famille. Tout va de travers. La fille qu'elle croyait parfaite elle-aussi se révèle alors que la journée avance une gamine de quinze ans imprévisible. Holly examine son passé pour voir en quoi elle a échoué avec Tatiana. Certes avant de l'adopter elle se destinait à la poésie. Mais son écriture comme ses entrailles sont stériles. Que peut lui reprocher Tatiana? L'écriture de Kasischke obsédante par moments nous piège et la chute nous cloue.
Bien que je n'ai pas accroché dès le début, je l'ai lu jusqu'à la fin... une fin surprenante, qui je le reconnais, à laquelle on ne s'attend absolument pas.
Je ne dirais pas que l'histoire est inintéressante mais je ne le conseillerai pas.
Je me décide enfin à ouvrir ce roman. Je dois avouer que les premières pages et le récit ont été difficiles à appréhender. La narration tourne sur elle-même, certaines phrases reviennent tel un mantra.
Et puis il y a le personnage de la mère, Holly, désespérément accroché à sa fille. Qui ne cesse de l'appeler, que c'est énervant, à l'âge où les ados ont besoin d'air et d'espace.
Ce huis clos devient oppressant, et seules les échappées en Russie offrent un peu d'air.
Même les créations de Steve Jobs prennent des airs mystérieux.
Mais bien sûr, Laura Kasische
est un grand écrivain, et rien, dans son roman, n'est gratuit. Tous les détails trouvent une fin logique lors des dernières pages.
L'image que je retiendrai :
La phrase-mantra : "Quelque chose les avait suivis depuis la Russie jusque chez eux !"
Dans le cadre d'un huis-clos, Laura Kasischke nous livre une réflexion émouvante sur le thème de l'adoption et la fibre maternelle.
De multiples sujets sont abordés dans ce roman...
Le premier étant la multiplication des adoptions en Russie par les américains. En effet, le comportement étrange de Tatiana envers sa mère pousse cette dernière à se remémorer cet énorme coup de foudre qu'il y a eu 13 ans auparavant lorsqu'elle a croisé pour la première fois les yeux magnifiques de cette petite fille sans histoire familiale.
La description de l'orphelinat est un crève-cœur et les anecdotes secondaires absolument hallucinantes....
Le second sujet est accentué par le brouillard qui envahit l'extérieur de la maison,
la coupant définitivement du reste du monde et enfermant le lecteur auprès d'Holly.
A partir de ce moment, impossible d'échapper au duel psychologique qui se joue et qui fait glisser le lecteur d'une chronique familiale à un thriller psychologique envoutant et vénéneux accentué par cette phrase qu'Holly se répète tout au long de cette journée :
"Quelque chose les avait suivis depuis la Russie jusque chez eux."
Quelle est cette chose ? Pourquoi Holly semble-t-elle sombre petit à petit ? Il faut attendre le tout dernier chapitre pour le découvrir... Et le génie de Laura Kasischke nous laisse KO alors qu'au final tous les éléments étaient présents dans le récit pour permettre au lecteur d'avoir une explication rationnelle très rapide.
Laura Kasischke signe ici un excellent roman sombre et captivant entrainant son lecteur dans une angoisse à la limite de l'asphyxie !
De ce roman, je n'attendais pas grand chose, malgré les avis dithyrambiques de la presse et ceux tout aussi enthousiaste de copines. Je sais que cette auteure n'est pas pour moi et je n'aurais pas lu ce roman s'il n'avait été sur la liste du Prix Elle. J'ai trouvé l'intrigue très plate, l'écriture sans intérêt, voire agaçante avec les séries de questions et la fin ridicule. Pas tant la révélation en soi que tout ce qui entoure l'orphelinat russe à la fin du roman. Je trouve que les thèmes sont très intéressants : la culpabilité qu'on ressent toujours en tant que parent de n'avoir
pas été parfait, l'envie de revenir en arrière pour changer des aspects de l'éducation qu'on leur a donnée, la peur de l'héritage génétique de l'enfant adopté mais je n'aime pas du tout la manière dont elle les traite et tout de même, l'ensemble manque de crédibilité. Mais peut-être que l'auteure ne veut pas faire un histoire réaliste.
Je le dis en début de critique: 3 étoiles car je ne suis pas fan du tout de ce genre d'histoire... J'ai d'ailleurs eu personnellement du mal à finir ce livre.
Mais je reconnais un grand talent à Laura Kasischke! Je n'ai rien vu venir... Le final est aussi surprenant qu'inattendu!
Ce roman est parfaitement écrit, dans une ambiance de huis clos angoissante et prenante. Lâcher le livre est prendre un risque d'être rapidement perdu vu les nombreux come-back et les détails extrêmement nombreux dans la narration.
Je n'en dis pas plus et vous laisse découvrir cet esprit d'hiver.
Bonne
lecture à tous et bravo Laura Kasischke!
[...]
Esprit d’hiver est un bijou de la littérature contemporaine. Avec son écriture schizophrénique et angoissante et sa narration fournie, pleine de détails répétés inlassablement par Holly, Laura Kasischke nous tient captifs, nous faisant guetter le moindre élément pour savoir, enfin savoir, quelle est cette chose qui les a suivi depuis la Russie. Elle parvient toujours à susciter le doute sur ce qui réel ou ne l’est pas, à nourrir en nous la tension, d’autant qu’elle maîtrise terriblement bien l’art de distiller les éléments dans une lente progression. Au point que,
jusqu’au dernier paragraphe, on ne saura pas ce qu’il s’est passé.
En fait, Laura Kasischke écrit là un hommage au lecteur, à celui qu’elle pousse jusqu’à l’extrême. C’est comme si elle nous disait, « Montre-toi à la hauteur en t’accrochant à tous les détails qu’Holly va te donner et assemble-les ; et moi aussi, je serai à la hauteur de tes attentes : tu ne seras pas déçu d’avoir accompagné Holly en ce jour de Noël… » La fin, effectivement, invite à une seconde lecture.
On se laisse manipuler par Laura Kasischke, on se laisse immergé dans ce huis-clos, au point que tout ce qui n’est pas Esprit d’hiver n’a aucune importance, pourvu qu’on puisse le lire d’une traite. Esprit d’hiver est une œuvre fascinante, obsédante et bouleversante.
L'article entier sur mon blog :
http://www.bibliolingus.fr/esprit-d-hiver-laura-kasischke-a98996591
En ce jour de Noël, Holly et son mari Eric vont recevoir, comme chaque année depuis quatorze ans toute la famille, des amies et collègues. Mais cette fois, Holly se réveille en retard, un blizzard de neige empêche les convives d’arriver et bloque Eric sur la route de l’aéroport où il est allé chercher ses parents.
Holly se retrouve seule avec sa fille Tatiana pour préparer les festivités. Noël est un moment privilégié puisque c’est le 25 décembre, treize ans plus tôt que Holly et Eric ont rencontré dans un orphelinat russe ce beau bébé aux grands yeux noirs, visage en
cœur et cheveux de jais qu’ils souhaitaient adopter. Tatiana est devenue une belle jeune fille qui fait la joie de sa mère stérile, meurtrie par une hérédité congénitale qui a tué sa mère et ses sœurs.
La relation mère-fille est un peu conflictuelle en cette période d’adolescence. Mais les souvenirs du passé, les moments de tendresse font oublier les attitudes boudeuses ou agressives de Tatty. Dans ces moments-là, quelle mère ne se fait pas des reproches quant à son attitude, sa manière de s’être occupée de l’enfant. Holly se débat avec ses souvenirs et ses regrets.
Laura Kasischke a une façon particulière de décrire les moments insignifiants d’une journée en ressassant les mêmes impressions, en égrenant des détails qu’elle superpose et affine au fil des pages. Puis surgissent le doute, le malaise, le morbide, le surnaturel.
Poules sanguinaires, chat disparu, carottes velues, rôti saignant, verre brisé, appels mystérieux, rires entêtants. " Les gènes sont le destin". Quels sont ceux de cette enfant adoptée?
Tout à coup, les scenarii s’échafaudent dans ma tête de lecteur. L’auteur jette des petits cailloux pour me faire suivre les chemins les plus tortueux de mon esprit. Mais, "tous les secrets ne devraient pas être révélés. Tous les mystères ne devaient pas être résolus." Seul le dénouement révèlera ce qui "les avait suivies depuis la Russie".
Même si ce n’est pas mon univers de lecteur, je reconnais le grand art de l’auteur à nous plonger insidieusement dans les pensées les plus folles, le huis-clos le plus angoissant.
Toutefois mon esprit cartésien me fait reprendre tous les indices en fin de lecture et le doute s’installe…
Ce devait être un Noël comme les autres pour Holly et sa famille : la préparation du repas, l’arrivée des invités, l’impatience d’ouvrir les cadeaux. Mais ce matin-là, tout va mal. Holly se lève trop tard. Alors que son mari file en râlant récupérer ses vieux parents à l’aéroport, Holly reste seule avec sa fille adoptive Tatiana, ramenée de Sibérie 15 ans plus tôt. Elle essaie de rattraper son retard mais un malaise sourd l’empêche d’avancer dans ses taches. Et puis, Tatiana n’est pas comme d’habitude, elle ne fait rien pour l’aider, multiplie les reproches et
les remarques acerbes. Dehors, le blizzard se renforce. Effrayés par la tempête de neige, les invités se décommandent, laissant Holly seule avec une inquiétude lancinante et une adolescente revêche.
Une situation banale qui insidieusement devient cauchemardesque, un huis-clos angoissant, un suspense psychologique…tout le talent de Laura Kasischke qui sait si bien distiller des touches de noirceur dans une ambiance froide et aseptisée.
De l’histoire, il ne faut rien dire sous peine de déflorer l’intrigue mais la tension monte tout au long des pages, il est quasiment impossible de lâcher le livre et ce n’est qu’à la toute dernière page que tout prend sens.
Oscillant entre conte de Noël et thriller psychologique, entre banalité et folie, l’Esprit d’hiver ne finira de hanter ceux qui s’y frotteront. A lire absolument!!
esprit d'hiver
Holly passe la journée de Noël seule avec sa fille Tatiana; les événements semblent se jouer contre elles et les empêcher de passer un bon réveillon : ils se réveillent tard, son mari reste bloqué dans le blizzard et Tatiana se conduit de manière de plus en plus étrange au fur et à mesure que la journée passe...
Laura Kasischke nous laisse nous prendre dans ce huis clos angoissant et très maitrisé où Holly revisite les raisons qui l'ont poussée à adopter Tatiana au fur et à mesure que l'humeur de celle-ci se dégrade. Une histoire violente et terrifiante qu'on ne peut lâcher sur le déni. Magistral.