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Un cadavre peut-il être beau ? Quelle satisfaction tirer d'un trou noir ? Aussi laide et terrifiante que puisse être la vision d'un trépassé, surtout en décomposition, chacun a entendu un proche éploré prononcer ces mots sur la dépouille d'une personne chère à son cour : « Comme il est beau, vous ne trouvez pas ? ». Et l'entrée dans un monde parallèle via une porte interstellaire, toute lugubre et inquiétante qu'elle soit, est également la promesse d'autre chose, d'un au-delà qui chante, potentiellement riche et gratifiant.
Cette dualité du beau et du laid, de la grâce et de l'horreur, sous-tend nos parcours individuels ou collectifs. À longueur d'existence, elle égrène son tic-tac métronomique, telle une mécanique certes bien huilée, mais qui toujours pose question, comme dix, cent, mille ans auparavant, et qui, pour certains d'entre nous, se termine un jour dans un camp de la mort...