Je suis encore émue par la découverte de ce recueil de nouvelles qui semble être le premier ouvrage de cet auteur qui, à mon avis, est de l’étoffe des grands. Je l’ai lu d’un trait la première fois, comme prise d’une boulimie qui augmentait au fur et à mesure que j’avançais dans ma lecture. Émue car j’ignorais jusqu’ici la grande sensibilité poétique qui en fait m’habite et que le langage de cet étrange «être de lumière», émouvant, envoutant… bouleversant, a , de façon inattendue, fait remonter à la surface de mon être en coulant parfois de mes yeux sous
forme de larmes…
Oui, je suis entrée corps et âme dans chacun de ses puissants personnages, souvent désespérés, violents, paumés, esclaves ou victimes de leurs pulsions ou de l’injustice immanente, mais dont les tragédies de leurs vies sont transcendées de beauté et de lyrisme sous la plume de cet orfèvre des mots qui concède toujours, même au plus abject de ces personnages, une touche d’humanité à défaut de bienveillance.
J’ai été happé par le rythme soutenu, le lyrisme constant. Toutefois, ce qui m'a surtout frappée, car j'ai oreille sensible à cette dimension, c'est la musique de la phrase. L'auteur de ces textes est musicien. Le rythme balance entre le cahot de la rage et de la souffrance… J'y décèle par moment le style de Senancour, dans Oberman. D'autres fois, c'est le pamphlet qui domine et on verserait dans du Céline…si on se laisse aller. Du Baudelaire même dans sa sublime mélancolie… Et puis, oui, du Audiard propre à cet auteur dont certaines citations ou maximes semblent toutes sorties du registre du génial dialoguiste et dont le recueil de l’auteur est généreusement parsemé.
Je reprends la lecture de l’une ou l’autre de ces 15 nouvelles, et je trouve à chaque fois une émotion nouvelle qui m’avait échappée à lecture précédente. C’est assez peu commun pour que je le relève.
J’ai la conviction que je suis tombée sur un auteur rare.
Un orfèvre des mots précieux…
Émotion et poésie à l'état pur...
Je suis encore émue par la découverte de ce recueil de nouvelles qui semble être le premier ouvrage de cet auteur qui, à mon avis, est de l’étoffe des grands. Je l’ai lu d’un trait la première fois, comme prise d’une boulimie qui augmentait au fur et à mesure que j’avançais dans ma lecture. Émue car j’ignorais jusqu’ici la grande sensibilité poétique qui en fait m’habite et que le langage de cet étrange «être de lumière», émouvant, envoutant… bouleversant, a , de façon inattendue, fait remonter à la surface de mon être en coulant parfois de mes yeux sous forme de larmes…
Oui, je suis entrée corps et âme dans chacun de ses puissants personnages, souvent désespérés, violents, paumés, esclaves ou victimes de leurs pulsions ou de l’injustice immanente, mais dont les tragédies de leurs vies sont transcendées de beauté et de lyrisme sous la plume de cet orfèvre des mots qui concède toujours, même au plus abject de ces personnages, une touche d’humanité à défaut de bienveillance.
J’ai été happé par le rythme soutenu, le lyrisme constant. Toutefois, ce qui m'a surtout frappée, car j'ai oreille sensible à cette dimension, c'est la musique de la phrase. L'auteur de ces textes est musicien. Le rythme balance entre le cahot de la rage et de la souffrance… J'y décèle par moment le style de Senancour, dans Oberman. D'autres fois, c'est le pamphlet qui domine et on verserait dans du Céline…si on se laisse aller. Du Baudelaire même dans sa sublime mélancolie… Et puis, oui, du Audiard propre à cet auteur dont certaines citations ou maximes semblent toutes sorties du registre du génial dialoguiste et dont le recueil de l’auteur est généreusement parsemé.
Je reprends la lecture de l’une ou l’autre de ces 15 nouvelles, et je trouve à chaque fois une émotion nouvelle qui m’avait échappée à lecture précédente. C’est assez peu commun pour que je le relève.
J’ai la conviction que je suis tombée sur un auteur rare.
Un orfèvre des mots précieux…