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La biographie détaillée de l'auteur du Barzaz-Breiz n'avait pas, jusqu'à présent, été traitée en rapport étroit avec toute son ouvre. Elle se rattache à des périodes différentes de la littérature bretonne du XIXe siècle, et projette sur elle une vive lumière.
L'ouvre de La Villemarqué a son point de départ dans le mouvement d'idées qui a remué la jeunesse française à l'époque romantique, comprise entre 1830 et 1845.
Elle s'explique par le "dépaysement" de l'auteur, par le milieu dans lequel il évolua, à Paris, entre sa dix-neuvième et sa trentième année. Tout ce qu'il écrivit par la suite, est presque invariablement marqué par des préoccupations du même genre que celles qui ont présidé à la première publication, puis au développement du « Barzaz-Breiz ».
Ce recueil lui-même, dont le titre domine l'ensemble d'une ouvre variée, a été - après avoir fait autorité pendant près de trente ans - l'objet d'une controverse parfois passionnée.
Ouverte il y a près d'un siècle, cette controverse n'est pas encore close, et divise toujours partisans et adversaires sur ce qui touche à l'authenticité des « Chants populaires de la Bretagne ».
De nouvelles pièces, ignorées jusqu'ici, sont versées dans le débat, et chacun pourra désormais porter son jugement en toute connaissance de cause, à la fois sur la réalité des collectes de chants historiques, sur l'intérêt philologique des textes, comme sur toute la « bataille », à laquelle le recueil a donné lieu.