En cours de chargement...
Notre héroïne, fraichement défroquée, file le parfait amour avec son Luigi, maçon piémontais et anarchiste... Le dernier épisode du feuilleton explosif ...
« Luigi est là, en moi, Ô quelle joie ! il pèse de tout son poids, sa queue me laboure, pleine d'ardeur, je m'ouvre autant que mon anatomie le permet, je reçois, je prends, je dévore, j'engloutis. Tandis qu'il me besogne avec délice et constance, je fixe son visage mangé par une barbe de quatre jours qui me donne de si belles couleurs aux joues au sortir de ses baisers.
Je baigne dans son odeur, son torse couru de poils frisés luit, il hume mes cheveux, mes aisselles, ma peau, ses yeux parlent, disent son désir, il mord ses lèvres, serre les dents de peur de jouir avant que le plaisir m'emporte, ses yeux rient, parfois un voile y passe, comme une férocité traduite par un violent coup de rein, encaissé comme un bienfait du ciel... »
Cet épisode clôt l'histoire de Marie-Louise Berthet, orpheline, élève studieuse, fugueuse, modèle, prostituée, féministe, communarde, bonne sour, maitresse sévère, artiste du fouet, meurtrière, militante, anarchiste, terroriste, amoureuse surtout.
On y perçoit la jubilation du mécréant Max Obione en train d'écrire cette aventure rocambolesquement érotique sur un fond d'Histoire qui le passionne. Nul doute que son héroïne sera appelée à devenir une figure romanesque mémorable en la personne de Sour Angélique de la Miséricorde Divine dite Sour Fouettard.