Depuis qu’il a démissionné de son poste, Dean Nelson file le parfait amour avec Debbie Winedrove et mène désormais une vie de rentier. Le lieutenant Angelina Rivera, se voit donc attribuer un nouveau coéquipier en la personne de Liu Zhang, un ancien Marines. C’est à ce duo d’enquêteurs que Mike Logan confie l’affaire du « motard mortel ». Un malencontreux hasard fera que Dean se trouvera mêlé à l’enquête en cours de son ancienne collègue, qui n’est autre qu’un véritable sac de nœuds. Le tueur de Lens Morgan n’a pas été retrouvé, et d’autres meurtres viennent
s’ajouter à celui du chirurgien.
Tout comme dans le premier volet des « Nuits noires à Seattle », l’enquête policière sert ici aussi de prétexte à Alexis Aubenque pour introduire et développer son sujet. En l’occurrence dans ce roman, c’est l’adoption et ses éventuelles dérives qu’a choisi d’aborder l’auteur ou comment deux enfants, porteurs des mêmes gênes peuvent avoir des parcours ô combien différents.
Oliver Hunter, a été adopté par un couple stérile afro-américain de classe moyenne alors qu’il n’a que quatre ans. C’est un enfant choyé, qui baigne dans une atmosphère d’amour, jusqu’à ce que son père abandonne femme et enfant pour refaire sa vie avec une femme plus jeune. Il supporte difficilement le divorce de ses parents adoptifs et entre en totale rébellion envers un beau-père qui le rejette. Le jour de son dix-huitième anniversaire, il quitte définitivement l’appartement familial.
De son côté, Becky Parker est adoptée à l’âge de trois ans par un couple d’américains blancs, qui l’élèvent dans l’amour et le respect. Douée pour le piano, cette jeune lycéenne déterminée envisage de quitter la banlieue chic de Seattle et son cocon familial afin d’intégrer Berkeley, l’université la plus cotée d’Amérique.
Plus que l’intrigue policière, ce sont les sujets qui sont prégnants dans ce roman et la réflexion qu’ils induisent. Adoption, mère porteuse, amour que l’on porte à un enfant, liens du sang, du cœur ou bien encore ethnique, là est à mon avis le cœur du roman d’Alexis Aubenque.
Férue de lectures noires et parfois violentes, j’aime m’octroyer des lectures plus soft de temps à autre. Alexis Aubenque me permet aujourd’hui encore, cette pause savoureuse sans toutefois sortir de mon genre de prédilection.
http://lenoiremoi.overblog.com/pour-le-bien-des-enfants-d-alexis-aubenque
Pour le bien des enfants
Quand on lit ce roman, on a un regret... Celui de ne pas avoir lu les précédant !
De plus, cette intrigue vogue dans les eaux troubles de l'adoption et de ses débordements... du trafic d'humains dans les pays pauvres... de l'évolution de ces enfants d'Afrique dans milieux différents, famille aisée ou vivant dans les bas fonds... Parents à la peau blanche ou noir...
On sympathise tout de suite avec les personnages, on se surprend même à avoir de la sympathie pour des personnages sombres de l'histoire.
L'intrigue est menée du début à la fin, nous laissant flotter la suite dans l'air...