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Un jeune homme, Uehara, croit abriter en son corps un parasite avec lequel il vit en symbiose. Ce ver est le signe qu'il a été choisi pour accomplir une mission : détruire une espèce qui a programmé son propre anéantissement. L'espèce humaine, bien sûr. On pourrait raconter l'histoire autrement. Uehara vit en reclus dans son appartement jusqu'au jour où sa mère lui achète un ordinateur portable et où il se connecte à l'Internet.
Il entre en relation avec une organisation appelée INTER-BIO qui le persuade qu'il est investi du droit de tuer et de massacrer ses semblables. Et pourtant, c'est encore une autre histoire que raconte le roman de Murakami. Car l'Internet peut devenir le déclencheur d'une traversée du miroir où rejoindre enfin le réel, toucher la réalité de ses mains nues. Le réseau pousse Uehara à sortir, à reprendre contact avec les sensations les plus physiques, à marcher à la rencontre des autres et de lui-même.
C'est ainsi que dans ce roman très dense, qui brasse biotechnologies, manipulations informatiques, attentats terroristes, meurtres rituels et traumatismes de la dernière guerre, une histoire très simple nous est relatée, et finalement porteuse d'espoir : celle d'un homme qui cherche, et trouve, un sens à son existence.
Petit déception :(
Le résumé était prometteur, et je dois dire que les 50 premières pages j’étais vraiment très emballée. Puis le soufflé est complètement retombé. Non pas que le livre soit dénué d’intérêt au contraire mais je pense que la moitié du livre souffre de longueurs qui rendent la lecture laborieuse et ennuyante notamment à cause de la retranscription des pages internet qu’Uehara lit. Malgré tout, j’ai très envie de me plonger dans d’autres livres de Ryû Murakami car les thèmes qu’il aborde m’intéressent vraiment et que Kyoko reste un de mes livres préférés