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En 1946, Charles Journet visite le camp de la mort de Majdanek, près de Lublin. En quelques traits qui rappellent les toiles dramatiques de Rouault, sa prière rejoint les « pauvres yeux épouvantés » des victimes, leurs supplication, le silence de Dieu. « Et nulle réponse n'est venue - écrit alors Journet. J'essaie à mon tour de dire le Pater, de crier pour eux vers le Père qui a vu tout cela et qui est resté muet ! Jusqu'à quelle profondeur Dieu nous demande-t-il de lui faire confiance.
»
Ce livre contient un commentaire plus développé de l a prière du Seigneur - précisément les éléments d'une retraite prêchée en 1947, peu après ce voyage en Pologne. Ces pages sont tout autant doctrinales que spirituelles. En elles, l'école de la grande théologie se prolonge en celles des grands mystiques : Catherine de Sienne, Jean de la Croix, Marie de l'Incarnation sont cités.