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Lorsque le temps s'arrête au bord de l'horizon
Où le jour avait mis sa belle floraison ;
Étalant leur splendeur dans le doux crépuscule,
Comme des flammes d'or, au vent qui les ondule,
Les rayons du soleil couchés sur l'Occident
Et ceux de poésie, en leur mystère ardent,
Sur la beauté d'un ciel que le rêve prolonge,
Font chanter dans le soir, pour moi, les voix du songe.
Lorsque le temps s'arrête au bord de l'horizon
Où le jour avait mis son perfide poison ;
Étalant leur miasme en le gris crépuscule,
Comme des doigts piquants dans le vent qui bascule,
Une pluie irritante au débit trépidant
Et les larmes venant d'un mystère obsédant
Sur la noirceur d'un ciel où l'angoisse s'allonge,
Font, gémir dans le soir, pour moi, les Voix du Songe.