En cours de chargement...
Les Lockwood ne s'attendaient pas à vivre un tel cauchemar en emménagent dans L'Avenue, un petit coin de paradis dans l'Essex. Une nouvelle maison. Un nouveau départ. De nouveaux voisins : le rêve des Lockwood. L'Avenue, un coin de verdure dans une charmante petite station balnéaire de l'Essex, semble être le lieu parfait pour commencer cette nouvelle vie. Le jour de leur emménagement, ils tombent en pleine frénésie médiatique : un tueur en série vient de frapper dans les bois derrière L'Avenue.
La police commence son enquête. Et les voisins semblent cacher de lourds secrets. Le rêve des Lockwood va rapidement virer au cauchemar. Ils se mettent à surveiller tout le monde. Mais qui les surveille ?Ce thriller passionnant vous tiendra en haleine jusqu'à la dernière page !CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE"Les Voisins, c'est donc un thriller qui ne manque pas de piment, d'horreur et de charme, et Fiona Cummins nous concocte une intrigue bien noire, où viennent se glisser la puissance de la poésie et la profondeur de la psychologie." - Stelphique, Babelio"Comme un jeu de Cluedo qui prendrait vie sous nos yeux , l'auteur nous offre une galerie de personnages, chacun étant potentiellement le meurtrier.
le jeu consiste à deviner lequel ou laquelle. Mais l'auteur ne nous rend pas la tâche facile , en brouillant les pistes, en distillant à dessein quelques faux indices. Alors même que ces voisins s'épient et se surveillent, le coupable nous livre l' histoire qui a fait de lui un meurtrier. Des confessions sans remords ni regrets bien au contraire. Un être humain totalement conscient de ses actes qui le positionne , d'après lui , dans une caste à par : ceux qui ont capacité de vie ou de mort sur leur prochain ." - RomansNoirsEtPlus, BabelioÀ PROPOS DE L'AUTEUREFiona Cummins est journaliste.
Après Le Collectionneur et l'Ossuaire, Les voisins est son troisième roman.
Méfiez-vous de vos voisins !
« Car nul ne s’installait dans L’Avenue sans que la mort s’insinue par les interstices des murs » (p. 16). Le dimanche 29 juillet 2018, la famille Lockwood s’installe au n°25 de l’Avenue. Les déménageurs sont encore là quand les gyrophares s’allument et que les sirènes hurlent. Les secours sont suivis de la Police Scientifique. En effet, cette agitation suit la découverte d’un corps. C’est le cinquième meurtre commis dans l’Avenue. Après le troisième crime, Olivia Lockwood s’est inquiétée. Le quatrième s’est produit juste avant la signature du compromis de vente. Il était encore temps de reculer. Mais Garrick, son époux, l’a convaincue que cette maison permettrait à leur couple de repartir sur de nouvelles bases. Le prix de la maison était une opportunité à saisir. Evan, leur fils de neuf ans, pressent qu’ils ne seront pas heureux. Dès le premier soir, Aster, sa sœur, une adolescente, perçoit qu’elle est épiée par la fenêtre de sa chambre.
Dans la maison voisine, au n°27, une femme se sent, elle aussi, observée. Au n°26, un homme lutte contre lui-même. Dans une autre habitation, un homme résiste à l’envie de parler. Ailleurs, ce sont d’autres secrets. Une personne les connaît tous. Nous aussi, nous pénétrons dans toutes les maisons, et tous les habitants créent un malaise. Notre visite est entrecoupée par des confessions et des commentaires du tueur. Celui qui s’exprime, de manière anonyme, m’a déstabilisée. Les actes et les mots de l’adulte m’ont glacée et horrifiée, cependant, ce qu’il révèle sur l’enfant qu’il était m’a provoqué des émotions inverses. Évidemment, l’angoisse et la frayeur l’ont emporté. J’ai été révulsée par les actes de la personne qui s’épanche. Alors que la police enquête, nous rencontrons tous les voisins, les uns après les autres. Nous sentons qu’ils cachent tous de sombres secrets et nous les soupçonnons tous. Ce ne sont pas des personnes que nous avons envie de convier à la fête de quartier. Mais ce que nous apprenons, ne se sait pas à l’extérieur. Personne ne se méfie, pourtant tout le monde semble se surveiller.
Pendant une partie du livre, je n’arrivais pas à déterminer où m’emmenait Fiona Cummins, ce qui accentuait la sensation d’oppression et de peur. Je n’arrivais pas à relier les pensées du meurtrier aux évènements qui se déroulaient dans les différents foyers. Je tournais les pages avidement. Puis l’étau s’est resserré. Plusieurs fois, j’ai cru savoir… et j’ignorais tout. Je me trompais, encore et encore, persuadée, à chaque fois, d’avoir résolu l’énigme. Jusqu’au dénouement, mes convictions étaient fausses. Aussi, chaque rebondissement augmentait la tension. Le danger rôdait. Éberluée par mes méprises, j’ai relu certaines pages. Je me suis aperçue que l’auteure m’avait, volontairement, entraînée sur des fausses pistes. En effet, certaines phrases s’interprètent différemment, lorsque tous les éléments sont connus. J’ai adoré Les voisins.