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« C'est en 1947, au cours d'un séjour forcé de trois mois à l'hôpital militaire de Lyon, qu'il (l'auteur, NDR) se trouve placé devant le spectacle particulièrement affligeant des pensionnaires des asiles d'aliénés. Il compatit profondément... et ainsi naît dans son esprit le chant obsédant des Orgues de l'enfer.
Cet admirable, dialogue tantôt dramatiquement humain et tantôt grotesque, tantôt s'élevant sur les sommets de la poésie et tantôt sombrant dans une satire particulièrement amère, violente et désabusée, c'est pourtant à Céline, mais à un Céline mesuré, châtié et soucieux de la forme qu'il nous fait penser.
Avec Pierre MOLAINE, le lyrisme rentre dans le roman contemporain et s'y arroge la place d'honneur.
»
Georges BOUDAILLE, Arts , 6 décembre 1950