Les inaudibles. Sociologie politique des précaires
Par : ,Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages296
- FormatePub
- ISBN978-2-7246-1697-2
- EAN9782724616972
- Date de parution25/06/2015
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille4 Mo
- ÉditeurPresses de Sciences Po
Résumé
"Ce livre va au-devant dune population oubliée et hétérogène, celle des « précaires » : travailleurs pauvres, chômeurs en fi n de droits, mères seules avec enfants, bénéfi ciaires des minima sociaux ou personnes en hébergement durgence. Il sappuie sur une enquête réalisée lors de lélection présidentielle de 2012, qui cherchait à comprendre et à mesurer limpact de la précarité sur les rapports des individus à la politique, et sur des entretiens effectués dans des centres daccueil de jour et lieux de distribution alimentaire à Paris, Grenoble et Bordeaux.
La lutte quotidienne pour la survie incite aux comportements individualistes, à la « débrouille » plus quà laction collective. Elle suscite un profond sentiment dinjustice face aux riches, mais ne pousse pas à la révolte. Le lien avec la politique institutionnelle nest pourtant pas rompu : les hommes et les femmes en situation de précarité suivent la campagne présidentielle, expriment des préférences, font davantage confiance à François Hollande quà Nicolas Sarkozy et plus à Marine le Pen quau candidat du Front de gauche.
Ces positions se traduisent néanmoins rarement en bulletins de vote. Faute de dispositifs leur facilitant laccès à lespace public, les individus en situation de précarité demeurent, la plupart du temps, inaudibles."
La lutte quotidienne pour la survie incite aux comportements individualistes, à la « débrouille » plus quà laction collective. Elle suscite un profond sentiment dinjustice face aux riches, mais ne pousse pas à la révolte. Le lien avec la politique institutionnelle nest pourtant pas rompu : les hommes et les femmes en situation de précarité suivent la campagne présidentielle, expriment des préférences, font davantage confiance à François Hollande quà Nicolas Sarkozy et plus à Marine le Pen quau candidat du Front de gauche.
Ces positions se traduisent néanmoins rarement en bulletins de vote. Faute de dispositifs leur facilitant laccès à lespace public, les individus en situation de précarité demeurent, la plupart du temps, inaudibles."
"Ce livre va au-devant dune population oubliée et hétérogène, celle des « précaires » : travailleurs pauvres, chômeurs en fi n de droits, mères seules avec enfants, bénéfi ciaires des minima sociaux ou personnes en hébergement durgence. Il sappuie sur une enquête réalisée lors de lélection présidentielle de 2012, qui cherchait à comprendre et à mesurer limpact de la précarité sur les rapports des individus à la politique, et sur des entretiens effectués dans des centres daccueil de jour et lieux de distribution alimentaire à Paris, Grenoble et Bordeaux.
La lutte quotidienne pour la survie incite aux comportements individualistes, à la « débrouille » plus quà laction collective. Elle suscite un profond sentiment dinjustice face aux riches, mais ne pousse pas à la révolte. Le lien avec la politique institutionnelle nest pourtant pas rompu : les hommes et les femmes en situation de précarité suivent la campagne présidentielle, expriment des préférences, font davantage confiance à François Hollande quà Nicolas Sarkozy et plus à Marine le Pen quau candidat du Front de gauche.
Ces positions se traduisent néanmoins rarement en bulletins de vote. Faute de dispositifs leur facilitant laccès à lespace public, les individus en situation de précarité demeurent, la plupart du temps, inaudibles."
La lutte quotidienne pour la survie incite aux comportements individualistes, à la « débrouille » plus quà laction collective. Elle suscite un profond sentiment dinjustice face aux riches, mais ne pousse pas à la révolte. Le lien avec la politique institutionnelle nest pourtant pas rompu : les hommes et les femmes en situation de précarité suivent la campagne présidentielle, expriment des préférences, font davantage confiance à François Hollande quà Nicolas Sarkozy et plus à Marine le Pen quau candidat du Front de gauche.
Ces positions se traduisent néanmoins rarement en bulletins de vote. Faute de dispositifs leur facilitant laccès à lespace public, les individus en situation de précarité demeurent, la plupart du temps, inaudibles."