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« Ne te blesserais-je pas parfaitement ? Ne toucherais-je pas les pores de tes sens avec la torture, et ne voudrais-je pas brillants tes yeux des larmes sanglantes et d'une lumière blessante, et ne tirerais-je pas un spasme d'un spasme comme une note est tirée d'une note ; ne saisirais-je pas la musique cachée du sanglot dans ta gorge ; ne prendrais-je pas tes membres en vie et n'y moulerais-je pas nouveau une lyre aux agonies impeccables et diverses ? Ne te nourrirais-je pas de fièvre et de faim, et de subtile sécheresse ; ne tordrais-je pas ta bouche parfaite de spasmes parfaits ; ne ferais-je pas tenailler ta vie en toi et brûler encore, et ne hisserais-je pas ton esprit à travers ta chair ? Cruelle ! mais l'amour rend bus ceux qu'il aime bien aussi sages que le ciel et plus cruels que l'enfer.
»