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Dans une Amérique sombre et violente issue d'une guerre dévastatrice, Gordon est un comédien errant, troquant des histoires contre nourriture et un toit provisoire. Jusqu'à cette froide nuit d'hiver où il endosse la veste d'un facteur depuis longtemps décédé. Car le vieil uniforme est un symbole qui fera renaître l'espoir chez ceux qui survivent encore dans quelques communautés isolées. Héros malgré lui, il sera obligé de les défendre contre des forcenés ennemis des valeurs civilisées.« Un livre exaltant qui contient tout, de l'action palpitante à des moments doux d'intimité finement décrits.
» Locus« Ce roman va vous absorber jusqu'à la dernière page. » Chicago Tribune
Post-Apo
Dans un futur proche, une guerre mondiale suivie d’un hiver nucléaire de plusieurs années s’abat sur les États-Unis. La civilisation moderne est balayée et seules quelques petites communautés isolées survivent tant bien que mal. C’est dans ce pays ravagé que Gordon voyage depuis quinze ans à la recherche d’un havre de paix. Lui a connu le monde d’avant la catastrophe et regrette amèrement de voir son pays sombrer petit à petit dans l’anarchie et la violence. Pour gagner sa pitance, il joue les acteurs itinérants avec plus ou moins de succès jusqu’au jour où à bout de forces, sans ressource, il tombe sur une vieille voiture de la poste et récupère l’uniforme et la sacoche d’un facteur mort. L’idée lui vient alors de se faire passer pour un officiel en train de reconstruire un réseau postal. Son petit mensonge a priori anodin va se révéler bien plus conséquent qu’il ne l’aurait cru et transformera pour toujours sa vie. Voilà donc un roman post apocalyptique bien écrit qui contrairement à beaucoup de livres du genre laisse une petite place à l’espoir. Gordon est un héros très intéressant par son idéalisme et par la culpabilité qu’il éprouve d’avoir fait naitre un mythe qui le dépasse rapidement. C’est cet aspect qui fait de Postman un livre réussi que je vous conseille de lire. Kevin Costner en tirera un film qui comme trop souvent, n’effleure que superficiellement la richesse du roman.