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Le 9 juillet 1864, un chapeau, une canne et un sac sont retrouvés sous le siège ensanglanté du compartiment d'un train anglais. Le corps de l'employé de banque auquel ils appartenaient gît entre les voies. Chargés d'élucider le premier meurtre jamais commis à bord d'un train en Angleterre, les célèbres détectives de Scotland Yard doivent aller jusqu'à New York capturer un jeune Allemand, très vite suspecté.
Bijoutiers, chapeliers, cheminots, tailleurs, prostituées et cochers se succèdent pour témoigner et tenter de reconstituer les événements, face à des juges dont le pouvoir n'aurait à craindre que celui de la presse. Sur fond de rivalité entre l'Angleterre et l'Allemagne, alors que sévit le débat sur la peine capitale, l'accusé parviendra-t-il à prouver son innocence ? S'inspirant d'un fait divers, Kate Colquhoun retrace à un rythme exalté une affaire de meurtre qui défraya la chronique à l'ère victorienne.
« Enquête historique d'une grande vivacité sur un meurtre commis il y près de cent cinquante ans, portrait d'une Angleterre post révolution industrielle, et plus précisément de sa capitale tentaculaire, Le Chapeau de M.
Briggs semble autant s'inscrire dans la lignée de De sang froid de Truman Capote, que dans la lignée des romans victoriens dont Kate Colquhoun a fait son miel tout au long de l'écriture de son livre. Un « récit sensationnel » à tous les sens du terme. » (Raphaëlle Leyris, Le Monde)
De la recherche, mais...
Une intrigue dans une histoire véridique, cela ne pouvait que me plaire dans la théorie.
J'aime l'Histoire et les mystères, ce n'est plus un secret depuis fort longtemps, aussi c'est presque les yeux fermés (encore que cela n'est pas tellement pratique pour lire) que je me suis lancée dans cette lecture.
J'ai apprécié les illustrations disponibles dans cette édition. Elles permettent de se replonger vraiment dans cette période (pourtant pas si lointaine) avec beaucoup plus de facilité. De plus, je trouve que cela démontre que l'auteur a tenté de coller au mieux à ses sources.
J'ai, en revanche, moins savouré le style rédactionnel de Kate Colquhoun qui à trop vouloir bien faire, nous donne tant de détails, que l'ensemble est hyper chargé. Les descriptions sont ultra complètes, mais peu digestes. C'est un peu dommage quand même. Trop de détails, tue carrément l'atmosphère alors que c'est justement cela que voulait nous créer l'auteur (enfin, je pense..)
C'est d'ailleurs typiquement le type de livre que l'on a envie de laisser tomber, mais que l'on continue parce que bon, il n'est pas mauvais, que le thème est intéressant, que peut-être cela va être mieux après, etc… Bref, je suis allée au bout, mais avec parfois des envies de ne pas y retourner. Je ne me suis pas réellement forcée, mais mon plaisir ne fut pas intense, la passion n'était pas au rendez-vous. Une fois lancée, cela allait toutefois.
Je ne regrette pas d'avoir emprunté cet ouvrage car je pense qu'indéniablement j'aurai été déçue de dépenser 25 € pour lui. D'ailleurs, c'est ce que je vous conseille de faire, de l'emprunter pour vous forger votre propre opinion car à mon sens, c'est un livre qui n'est pas inutile, ni inintéressant (au contraire car il est bien documenté), mais il ne suscite pas de sentiments particulier, un peu comme s'il lui manquait une saveur.
C'est frustrant en fait de ne pas pouvoir en dire du mal (il ne le mérite pas), mais de ne pas pouvoir lui trouver beaucoup de qualités non plus. Grrrrrrrr !