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« Je suis une joyeuse, une rieuse. Je vis au présent. Mais
voilà, la vie ne suit pas toujours le fil du joyeux. Un jour,
au bas de l'escalier, ma mère fut trouvée... »
Ce petit livre, sous forme de lettre, est adressé au
Président et aux parlementaires de France. Il est né
d'une forme de colère sourde. Révolte contre les
médecins qui kidnappent « leurs » patients. Il est aussi
lié à une histoire.
Celle d'une maladie, rare, orpheline,
méconnue, terrible qui fut identifiée en 1964, par Steele-
Richardson-Olszewski. Dégénérative, progressive, elle
enferme l'humain dans un corps qui se fige alors que la
conscience assiste. Les proches aussi assistent. Mais ce
livre n'entend pas faire larmoyer. Il veut faire réagir. La
mère de l'auteur, atteinte de cette maladie depuis sept
ans, fait partie des 2 % de la population française qui ont
osé exprimer leur envie de mourir activement en cas de
maladie incurable, dès 2007.
Or cette femme est piégée
par la loi.
« Que puis-je faire, moi, sa fille ? Assister ? Regarder la
descente aux enfers ? Ou assister, c'est-à-dire aider ? »
laissez-nous partir
Ce bel ouvrage est une lettre adressée au Président Macron, un cri du cœur en faveur d'une mort dans la dignité pour les personnes atteintes d'une maladie incurable et vivant leurs derniers moments dans la souffrance physique et morale. Appuyé sur des références philosophiques et des statistiques récentes, cet ouvrage d'Uriaca est percutant de vérité. Il dénonce sans ménagement l'apathie actuelle des décideurs et des médecins face aux demandes qui leur sont adressées par les personnes souffrantes et leur famille; il éclaire les consciences citoyennes sur les raisons justifiant une mort dans la dignité. À lire absolument.