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Pour ce second épisode, l'équation se complexifie. Sara, une jeune étudiante un brin naïve tombe amoureuse de William, le responsable de galerie. Ce dernier en pleine remise en question décide de s'amuser avec elle-même si au fond de lui, le comportement libertin d'Ève l'excite beaucoup plus.
Quand variable S entre en scène, c'est tout l'algorithme qui chancelle.
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Extrait :
Sara regardait les passants, l'esprit ailleurs.
Elle se revoyait quelques mois plus tôt poussant la porte d'une galerie d'art sur East Street. Elle était alors vêtue d'une fine robe en mousseline blanche. Étudiante en design, elle était entrée, attirée par une toile exposée en vitrine et mise en avant pour un vernissage. À l'intérieur, elle constata avec bonheur que les tableaux accrochés étaient tous de qualité. Elle tomba en admiration comme on tombe en amour devant une scène représentant un couple nu s'enlaçant.
La technique du peintre se rapprochait de celle de Gustave Courbet et évoquait d'ailleurs La femme au perroquet de par la pâleur des chairs qui contrastait avec l'obscurité du décor d'arrière-plan. Elle s'imagina à la place du personnage féminin, sentant le corps chaud de son amant contre sa peau diaphane.
