Biographie d'Alessandro Bastasi
Alessandro Bastasi est né à Trévise en 1949. À l'âge de 27 ans, il s'installe à Milan, où il vit aujourd'hui.
Après un passé d'acteur puis de critique de théâtre, il se rend à Moscou, où il reste de 1990 à 1993. Les événements de cette période tourmentée lui fournissent la matière de son premier roman, La fossa comune, publié en 2008 par Zerounoundici éditions.
C'est ainsi que se révèle sa passion pour l'écriture, qui le conduira, au cours des années suivantes, vers le roman noir, tels ses romans La gabbia criminale (2010) et Città contro (2011), tous deux publiés chez Eclissi Éditions de Milan.
En 2012, il sort les nouvelles Ologrammi (ebook pour MilanoNera Éditions) et, (dans le recueil Cronache dalla fine del mondo - Historica Éditions), Cronaca di un'apocalisse annunciata.
En août de la même année, sa nouvelle La caduta dello status est publiée par Il Manifesto dans la section « Resistenze Noir ».
Le roman noir Città contro d'Alessandro Bastasi possède une âme, une conscience critique aiguë, à la fois dénonciation sociale et miroir précis d'une société qui change.
On devrait conseiller que ce livre soit lu dans les écoles comme point de départ d'une réflexion sur le thème de la diversité. (Liberi di Scrivere, à propos de Città contro)
La gabbia criminale peut être défini comme une fresque de la province italienne, avec ses hypocrisies, ses peurs, ses misères et ses tentatives désespérées de garder, coûte que coûte une façade de respectabilité. [.] L'écriture de Bastasi est, comme d'habitude, parfaite et prenante.
Des personnages hors du commun : vous en aimerez certains, en haïrez d'autres, mais aucun ne vous laissera indifférent. (Giallomania à propos de La gabbia criminale)
Pour ma part, je partage le choix du noir de Bastasi : il est temps de réhabiliter la littérature d'évasion ainsi que la littérature de genre. On peut lire un texte bien écrit selon plusieurs grilles ; pour le message qu'il contient, la voie de la fiction d'intrigue peut être la meilleure, afin de parvenir au plus grand nombre possible de destinataires. (Massimo Rainer, écrivain, à propos de Città contro).
La définition du roman noir est souvent remise en question.
Mais je pense que ce roman d'Alessandro Bastasi mérite de plein droit cette appellation, car il est le portrait sans pitié d'une province italienne pourrie jusque dans ses replis les plus intimes. [.] Un grand roman noir, un livre « politique » au sens le plus noble du terme. À lire. (Laura Costantini, romancière, à propos de La gabbia criminale)