Le récit est essentiellement conté d’un point de vu féminin. En effet, la lecture s’alterne entre la vision de Thea (l’esclave) et Lepida (la peste de luxe).
Les personnages sont bien construits même si certains manquent de profondeur, comme Paulinus et Arius. Pour ma part, j’ai eu un fort attachement envers Marcus que j’aurais aimé connaître plus, ainsi que la Sabina, une demoiselle pleine de surprises. Petit regret également pour l’Impératrice bien trop survolée. Quand à Lepida, qui aurait pu tout avoir de la sale peste que l’on aime détester, je n’ai tout simplement
pas accroché avec elle ; même si sans elle bien des choses n’auraient pas eu lieu d’être dans l’histoire.
A noter, que la plume de Kate est si subtile que les passages décrivant les combats de gladiateurs ne sont en rien choquants, violants certes mais avec une certes « pudeur » (un peu étrange à expliquer).
En résumé, une « saga antique » agréable et réussie, d’autant qu’une grande partie des personnages et faits sont basé sur une réalité historique. Et surtout une auteure à suivre.
Histoire d'amour à l'époque romaine
Ayant fait des études d'histoire, ce livre raconte beaucoup d'idées reçues sur la Rome Antique ce qui est dommage (notamment à propos des gladiateurs). Il y a donc des erreurs et non des moindres. Sa note historique finale ne rétablit qu'en partie la réalité de l'époque.
En dehors de cela, il s'agit d'une histoire d'amour sans grande surprise mais qui donne tout de même envie de finir le livre.