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Ancien ministre de la Culture du Qatar, ancien ambassadeur du Qatar en France, aux États-Unis, à l'Unesco et à l'Onu, Hamad Ben Abdulaziz Al-Kawari livre son parcours d'homme de paix, d'ouverture et de culture, en faveur d'une amitié entre Orient et Occident.
L'intime conviction d'un homme de paix et de culture
La métamorphose emblématique de Doha, ville-phare du Qatar, lui est largement attribuée.
Hamad Al-Kawari, alors ministre de la Culture de son pays, en fut l'initiateur et la cheville ouvrière.
Ancien diplomate et délégué du Qatar à l'Onu, ce " fils du désert " se forme à l'université du Caire, à Beyrouth, puis à New York. Progressiste et humaniste, il milite avec succès pour la liberté de presse lors de la création de la chaîne qatarie Al-jazeera. Au-delà du seul conflit israélo-palestinien, celui qui se définit comme un humaniste, rêvant " d'ouvrir des brèches dans les murs que s'inventent stupidement les nations ", ouvre à changer les regards sur les cultures du monde arabe.
Candidat à la direction générale de l'Unesco, institution au sein de laquelle il a longtemps siégé, cet intellectuel arabe ouvert et constructif a connu l'opprobre et l'ostracisme. C'est comme représentant d'une civilisation " opprimée, dénigrée ", qu'il s'est vu éconduit par une " coterie arabe et germanopratine impitoyable et manouvrière ". Intermède que cet homme de paix, décoré par Valéry Giscard d'Estaing, François Mitterrand et François Hollande, ne peut et ne veut aujourd'hui plus taire.
Il livre ainsi un témoignage poignant sur les arcanes des grands cénacles internationaux de notre époque.