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C'est dans le train qui le conduit à Glasgow que Robert Malledieu rencontre pour la première fois Elisabeth. Séduit par la jeune inconnue, il ne se doute pas, pour autant, qu'elle sera l'objet de sa passion. Mais avant de connaître l'amour véritable, Malledieu explorera, au travers de ses rencontres, les autres facettes du sentiment ; d'abord avec Maud, qu'il tentera de séduire pour se venger d'une déception amoureuse, mais aussi avec Alice, une fille facile dont, pourtant, il apprécie les plaisirs partagés.
Il y a également Mrs Warden, sa logeuse, qu'il accompagnera jusqu'à la fin, celle-ci lui révélant, par son histoire tragique, que l'on peut mourir d'amour, tandis qu'avec Vanesse, il découvrira la part plus sombre du sentiment : celui de la rancour et de la vengeance jusqu'au nihilisme de son ami Jardinier. Georges Ottino dépeint ce parcours sentimental dans la tradition stendhalienne et nous invite dans l'intimité d'un jeune homme avec une sincérité émouvante.
Texte intégral.
Exploitation numérique de l'ouvre de Georges Ottino, « L'ombre et la proie » dans le cadre d'une licence confiée par la Sofia aux Mots Bleus Editions dans le cadre de la loi n°2012-287 du 1er mars 2012 relative à l'exploitation numérique des livres indisponibles du XXe siècle.