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Il arrive parfois qu'un ange ou deux se penchent sur les destins croisés d'une poignée de mortels.
On ne change pas de destin comme de petite culotte, il y a certaines règles à respecter, surtout pour celles et ceux qui n'ont pas été sages sur terre. Dans Grand Blanc, de drôles de petits anges s'amusent à tirer les ficelles. Ils ne sont pas les seuls : Claire Rivieccio joue avec notre entendement, elle nous bouscule aux confins des genres.
Le 5eme opus de la série Noir de suiTe
EXTRAIT
Ahuries, étripées comme des chevaux de corrida, Zina et Rita entendirent les Blacks se poiler à côté.
Ce ne fut qu'en les voyant qu'elles reconnurent Oumar et Grégoire, leurs collègues de travail. Au Temple de la Lune, le barman et le videur n'avaient pas le rire aussi naturel. C'était à peine s'ils souriaient à force de jouer les malabars. Les deux putes ramassèrent leurs boyaux qui traînaient par terre et rejoignirent les Blacks sans entrain. « Ici ou ailleurs. » se disaient les fausses blondes boudinées dans leurs mini-jupes en faux cuir.
A PROPOS DE L'AUTEUR
Pour commencer Claire Rivieccio est toujours passée par des endroits qui menaient quelque part à condition d'en sortir, l'hôpital de Garches où son père était instituteur lorsqu'elle était enfant, le Berry profond pour ses années de collège et de lycée, la Sorbonne, puis le journalisme et la télévision pendant une quinzaine d'années à Paris.
Dès que l'occasion s'est présentée, elle a voyagé et exploré la planète avec une curiosité toute particulière pour la nature humaine, ses travers et ses contradictions.
En 1994, au terme d'un long voyage à la voile, elle quitte définitivement le panier de crabes de la capitale pour s'affirmer en tant que réalisatrice et auteur à La Rochelle. Dans la foulée elle met un point final à son journal intime et signe un premier polar "les Dames à Chiens". Fin 2007, pas rancunière, elle revient vivre dans le département de l'Indre où elle écrit un second polar "Sainte-Erecta".
Aux dernières nouvelles, son imagination la mène toujours par le bout du nez et elle continue à écrire.