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Ils se sont retrouvés entre quatre murs. Paul, le jeune mathématicien souffrant gravement de vertiges cosmiques et par ailleurs sauteur en hauteur subissant au quotidien le terrible poids de la pesanteur. Alexandre, psychiatre de quelques années son aîné, éprouvant chaque jour un peu plus cette douloureuse impression d'être surveillé, contrôlé, quasi manipulé par des forces extérieures. Thérèse de Belleville, surnommée la Castafiore, qui elle aussi a ses voix.
Et Andreï Denissovitch, dit le Prince de Sibérie, joyeux rescapé des hôpitaux psychiatriques de l'URSS... Georg Büchner écrivait dans Woyzeck : « Chaque homme est un abîme, on a le vertige quand on se penche dessus. »
Un très beau roman. Coup de coeur.
Un très beau roman qui tient de la tragédie et de la comédie. Des histoires parallèles qui se croisent et s’entremêlent. Des personnages très attachants. Un psychiatre en grande souffrance psychique. Un patient voltigeant à s’y perdre dans l’abstraction, et désirant à tout prix s’envoler de cette terre. Et deux internés bien barrés : Thérèse de Belleville, surnommée la Castafiore, submergée par ses voix. Andreï Denissovitch, dit le Prince de Sibérie, joyeux rescapé des hôpitaux psychiatriques de l'URSS… Un conte philosophique qui brosse d’une écriture vive, sensible et pleine d’humour, cette comédie humaine où l'on vit tous plus ou moins "fêlés" avec des variantes plus ou moins heureuses, mais toujours un peu dérisoires. A déguster.