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L'auteur fait ici une analyse introspective et livre aux nombreux lecteurs friands de la littérature africaine, l'aspect scientifique, sémiologique, philosophique, sociologique et anthropologique du Fâ (géomancie) comme vecteur essentiel entre l'Homme et les forces invisibles de l'univers.
L'auteur affirme qu'il n'y a pas de peuple sans un minimum de culture : « Un peuple sans culture est un peuple sans âme ».
La culture est cet ensemble des habitudes acquises par l'homme dans sa société. L'ouvrage traite du (Gbè-sù) : l'ensemble des interdits collectifs et individuels qui maintient l'homme dans une léthargie insoupçonnée. Il analyse en profondeur les rites et les rituels des naissances (fon et adja) du Bénin ; les interdits communautaires et familiaux (Hinnù sù), les règles subtiles de la nature et celles du Fâ (Fâ-sù)...
Il pose la problématique de la relation entre l'Homme et le Créateur en maintes occasions : Homme qui es-tu ? Dieu où es-tu ? L'hypothèse de la similitude des dieux du ciel et de la terre fait réfléchir, fait réagir et fait prendre conscience de la dépendance de l'Homme comme serviteur de la Lumière. « Homme créé libre, cependant n'est pas né libre. »
