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1976, Bryson City, petite ville ouvrière des Appalaches de Caroline du Nord.
De l'autre côté des rails, à l'écart de la ville, trois générations de femmes luttent ensemble pour joindre les deux bouts.
Mamie Pearlene perd un peu la tête mais monte des combines en tout genre pour tirer son épingle du jeu. Barbara part tous les jours à l'usine pour coudre des vêtements qu'elle ne pourra jamais s'offrir.
Carole Anne est encore au lycée, mais travaille en cachette dans un bar clandestin pour réparer un jour la vieille Oldsmobile et s'enfuir vers un avenir meilleur.
Elle ne sait pas que Barbara avait autrefois caressé le même rêve, et qu'il s'était brisé en une seule nuit. Grandir du mauvais côté des rails prédestine-t-il à courir après le rêve américain sans jamais l'atteindre ?
La mère réussira-t-elle à faire taire le passé quand sa fille sera portée disparue ?
Renea Winchester nous invite au voyage dans le quotidien d'une petite ville qui vit au rythme de l'usine, où tout le monde se connaît et où les rancours sont parfois tenaces.
Elle brosse trois beaux portraits de femmes fortes et déterminées, dont les parcours de vie semés d'embûches nous tiennent en haleine.
Trois femmes, entre pauvreté et tendresse
Si ce roman s'inscrit dans un contexte sombre, celui des délocalisations de la fin des années 1970 et de la pauvreté grandissante dans les Appalaches, Renea Winchester prend le parti-pris de l'optimisme et de la tendresse. Elle alterne les focalisations, se base sur trois femmes d'une même famille, de trois générations différentes, pour écrire cette Amérique profonde où elle est née. Certes parfois un peu convenue, cette belle histoire a le mérite d'être pleine d'optimisme, fait rare pour un livre dépeignant la misère (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/12/01/de-lautre-cote-des-rails-renea-winchester/)