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Le 24 décembre 1999, les militaires ivoiriens que l'on croyait à jamais à la solde du régime en place prenaient leurs responsabilités historiques, et mettaient fin au règne d'une oligarchie prédatrice qui saignait l'économie de leur pays depuis longtemps, trop longtemps.
Chassée de l'arène politique par la grande porte et avec le fracas que l'on sait, l'ivoirité y est revenue par la fenêtre. Et c'est Allassane Ouattara qui risque d'en faire les frais.
Aux premières heures de sa prise de pouvoir, le général Robert Guéi promettait de s'éclipser au profit des civils après avoir balayé la maison ivoirienne.
Alors qu'on lui prête désormais des velléités présidentielles, l'accuserait-on, s'il se présentait, de n'avoir pas respecté la parole donnée ou, au contraire, fallait-il décrypter son message et y voir l'intention de rester aux commandes jusqu'à ce que son opération mains propres soit considérée comme achevée ?
La liesse des premiers jours du coup d'État a désormais fait place à une inquiétude et une incertitude grandissantes.
Alors, quelle issue pour la transition ?