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Sania, étudiante paisible et timide, est intriguée par la trace de deux prénoms : Roulaila et Salman, gravés sur l'une des pierres de la muraille de l'ancienne ville du Caire. Deux ans avant la révolution de 2011, des millions de Spartacus contemporains s'écroulent sous la montagne des difficultés au quotidien. L'Égypte vit dans un océan de corruption qui propulse le pays dans un malaise généralisé.
Sania, qui vit dans le bidonville de Boulaq, ne peut que graver son prénom dans la pierre de la muraille. Elle nous confie alors son histoire et tisse celle de Roulaila et Salman, témoins issus d'époques différentes. Un cri au secours qui signale le début d'un prélude à la révolte de la place Tahrir.
L'Egypte dans la tourmente
Égypte, 2009, le pays croule sous la corruption, les malversations et les fatwas iniques qui visent a donner toujours plus de pouvoirs aux plus puissants et aux plus riches. La jeune Sania, étudiante pudique provenant d'une famille modeste vivant dans le quartier cairote de Boulaq va découvrir cela à ses dépens : comment étudier les sciences politiques à l'université lorsque les professeurs eux-mêmes sont muselés ou écartés du système universitaires par un doyen corrompu ? Comment respecter un Islam qui se préoccupe uniquement de plaire au système dictatorial au pouvoir là encore au dépens du peuple ? Comment s'épanouir en tant que femme dans un pays régit par le patriarcat ?
Ce roman, premier tome d'une trilogie, sonne terriblement juste.
Je suis impatient de lire la suite.