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Mimmo et Cristofaro sont amis à la vie à la mort, camarades de classe et complices d'école buissonnière. Cristofaro qui, chaque soir, pleure la bière de son père. Mimmo qui aime Celeste, captive du balcon quand Carmela, sa mère, s'agenouille sur le lit pour prier la Vierge tandis que les hommes du quartier se plient au-dessus d'elle. Tous rêvent d'avoir pour père Totò le pickpocket, coureur insaisissable et héros du Borgo Vecchio, qui, s'il détrousse sans vergogne les dames du centre-ville, garde son pistolet dans sa chaussette pour résister plus aisément à la tentation de s'en servir.
Un pistolet que Mimmo voudrait bien utiliser contre le père de Cristofaro, pour sauver son ami d'une mort certaine.
L'intrigue est semblable à celle d'un livret d'opéra : violence et beauté, bien et mal se mêlent pour nous tenir en haleine jusqu'au grand final.
Giosuè Calaciura est né à Palerme et il vit et travaille à Rome. Journaliste, il écrit régulièrement pour de nombreux quotidiens et diverses revues.
Borgo Vecchio est son cinquième roman traduit en français. Il a remporté, lors de sa sortie en Italie, le prix Paolo Volponi.
"La langue de Giosuè Calaciura est unique, objectivement unique : c'est une langue très belle, dense, poétique, baroque, traversée de constantes inventions métaphoriques."
Jérôme Ferrari
"Borgo Vecchio est une fable mélodramatique qui fait penser aux ouvres les plus visionnaires de García Márquez.
Le portrait d'une insularité méditerranéenne magique et extrême."
Goffredo Fofi, Internazionale
Des rêves sans mystère ?
Une petite merveille, ce court roman !
On se croit dans un film néo-réaliste italien, dur comme du Rossellini, poétique comme du De Sica, délirant comme du Fellini. Bref, un condensé du meilleur : sombre et lumineux, baroque, mais simple aussi, grave mais aussi drôle qu'un Charlot.
Un petit chef-d’œuvre plein de tendresse dont la technique narrative, qui essaye de rendre compte de la simultanéité du réel, est aussi novatrice que le sujet est ancien.