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Été 2003, en pleine canicule, les catacombes romaines battent tous les records de fréquentation... jusqu'à ce qu'un groupe de visiteurs réfugié dans ces chambres froides d'un genre nouveau tombe nez à nez avec une tête coupée. L'inspecteur principal Mariella De Luca se voit rapidement contrainte d'interrompre son idylle amoureuse en bord de mer. D'autant que les catacombes ne sont pas les seules à faire perdre la tête aux Romains...
L'enquête vient à peine de débuter que déjà les décapitations se multiplient. Mais quel rapport peut-il exister entre une star internationale du monde de l'art et une paisible directrice d'orphelinat ? Et quel sens faut-il donner à cette référence macabre au mythe de Judith, héroïne biblique qui, de son bras armé, tranche la tête du général de l'armée ennemie ? Récit passionnant d'un amour trahi, Bleu catacombes nous conduit de main de maître jusqu'aux sources de la tragédie.
Après Rouge abattoir et Vert Palatino, Bleu catacombes, terrible course contre la montre dans les rues de Rome, est le troisième volet des saisons meurtrières de Gilda Piersanti, où l'on retrouve l'inspecteur Mariella De Luca, le commissaire D'Innocenzo et l'atmosphère oppressante de la Ville éternelle. " Les Saisons meurtrières de Gilda Piersanti : des enquêtes de l'inspecteur Mariella De Luca dans les rues de la Ville éternelle...
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Canicule à Rome
Il s'agit du troisième volet de la série des Saisons meurtrières et on y retrouve l'inspecteur principal Mariella De Luca toujours amoureuse de Paolo, l'archéologue rencontré dans le tome précédent. Mais en cet été caniculaire, Mariella va devoir remettre ses projets de farniente avec Paolo pour s'occuper d'une affaire de têtes coupées.
Cette fois, l'auteure a pris le parti de nous dévoiler l'identité des coupables dès les premières pages mais cela n'enlève rien au suspense puisqu'on va se prendre au jeu de découvrir l'identité des victimes, le rapport qui existe entre elles et surtout les motivations du tueur.
L'histoire est brève, bien écrite et l'intrigue sordide. Par ailleurs, j'ai pris plaisir à retrouver Mariella qui, même si elle s'attache de plus en plus à son amour, n'a pas pour autant chassé toutes ses zones d'ombre et reste sur la défensive. Par contre, et c'est sans doute dû à la relative brièveté du livre, il manque toute la partie sur le fils disparu du commissaire. Le mystère reste entier pour le moment. C'est sans doute dans le dernier tome Jaune caravage que cette histoire trouvera son dénouement...