Rude hiver en Armorique où le village d'irréductibles gaulois subit les assauts de la neige et des températures glaciales. Privés de chasse au sanglier, Astérix et Obélix en sont réduits à chercher des huîtres sur la plage quand, à leur grande surprise, ils tombent nez à nez avec un géant roux prisonnier d'un bloc de glace. Grâce aux bons soins de Panoramix, l'étranger se réchauffe et retrouve la parole. Mac Oloch, cousin Picte de nos gaulois, raconte sa sombre histoire de clans ennemis dans sa Calédonie natale. Accueilli à bras ouverts, en vertu du droit d'asile, le beau guerrier
en kilt, finit par s'attirer l'inimitié des hommes du village, jaloux de son pouvoir de séduction qui émoustille leurs épouses. Une solution s'impose : Astérix et Obélix embarquent avec lui pour une traversée vers l'Ecosse.
Après quelques albums pathétiques, Astérix et Obélix reviennent au combat sous la plume de Ferri et Conrad, adoubés par Uderzo himself. Sous le poids de la charge, les petits nouveaux sont restés timorés, se contentant de s'appuyer sur les basiques de la série : chamailleries des deux amis, petit voyage en territoire étranger, mise en déroute de la bande de pirates, bagarres avec les romains et banquet final, le tout ponctué de blagounettes et jeux de mots pas toujours très heureux.
Ce dernier album, mais premier pour les deux successeurs, ne révolutionne pas la série mais sauve du naufrage que le pauvre Uderzo, vieillissant et esseulé, promettait à ses héros. On sourit quelquefois, on soupire un peu mais surtout on se réjouit de cette nouvelle jeunesse annoncée.Gageons qu'une fois la pression retombée, Ferri et Conrad sauront trouver leurs marques et imagineront des aventures plus audacieuses pour le couple de bagarreurs casqués...
bande dessinée
Il y avait longtemps que je n'avais pas lu un album du célèbre gaulois, et la parution de ce nouveau tome m'en donne l'occasion.
Il est vrai que je ne gardais pas un souvenir impérissable des derniers volumes.
En revanche, je me suis bien amusée avec ce tome 35. Les jeux de mots m'ont plu, moins les disputes entre les deux gaulois. Mais dans l'ensemble, je trouve que c'est un bon album.
L'image que je retiendrai :
Celles des pictogrammes sur les corps et sur la route.