Le roman débute par un enterrement au mois de Janvier.
L’enterrement de Victor, le père de Julien Caron. Julien insipide, trentenaire, banquier, et personnage principal.
Celui-ci prend conscience, ce jour-là, qu’il a comme un souci, il ne sait pas montrer ses émotions, elles sont bloquées en lui…comme dans un coffre en bois à l’armature en fer forgé dont on aurait perdu la clé. Il a l’impression d’être enfermé à l'intérieur de lui-même.
À aucun moment de cette période de perte immense il ne parvient à consoler sa mère, ni même à pleurer pour lui-même… cela
le met très mal à l’aise quand il se rend compte que même la voisine a beaucoup plus d’émotions que lui le jour des funérailles de son père.
Dès le chapitre 2, Julien est déterminé à travailler sur lui pour améliorer sa vie, donc sa personnalité, est-ce qu’il parviendra à devenir moins solitaire ? Pour cela, il rencontre le Dr Chemin, un psychiatre déjanté, qui en impose, qui est grossier avec sa patientèle…il est très surprenant et c'est l'un des personnages les plus marquants.
Avant cela, il fera la rencontre d’Albertine lorsqu'il attend son train pour rentrer à Lille, cette petite fille mystérieuse.
Est-t-elle réellement dotée de pouvoir qui peuvent sembler magiques et qui donnent la part fantastique de ce roman. Est-ce que Julien est en train de s’inventer une histoire pour ne pas sombrer dans un terrible chagrin ? Devient-il fou ? Rêve-t-il ?
Ce qui est bon dans ce roman, c’est que le lecteur dès les premiers chapitres, ne sait plus si il se trouve dans la réalité ou la fiction, si les mondes s'entremêlent, où est le vrai dans le faux ? Est-ce que cela à de l'importance
Albertine est un roman doté d’une grande part psychologique, avec comme dans le précédent roman de l’auteur, plusieurs niveaux de compréhension de lectures et donc d’interprétations possibles selon l’âge, et les expériences du lecteur.
Pour ma part, je l’ai lu comme une plongée fantastique dans le subconscient de Julien.
Et quelle histoire emplie d’émotions fortes, j’ai vraiment ri énormément à la lecture de certains passages (chapitres 6 à 8) et pleuré comme une madeleine lors des dernières pages, tant une aura d’humanité et de tendresse teinte ce roman !
Je me suis attachée à Albertine et à Julien, ce duo improbable et ce livre restera gravé dans mon cœur de lectrice.
Albertine, que ses parents ne connaissent pas, qui pense faire partie d’une secte, qui met le bazar et qui dévore les plats de pâtes que lui fait Julien. Petite fille qui ne demande qu’à exister, à sa façon, être tolérée comme elle est, devenir une flamme.
Le style de l’auteur est très poétique et imagée. Il y a peu de descriptions contrairement à son premier roman Soline et le monde des rêves abandonnés, des images fortes qui viennent contre-balancer avec l’absence de manifestations d’émotions de Julien. J’ai eu l’impression de regarder un film.
Alors, il vous tente ? Qui est Albertine pour Julien ? Que cache ce roman fantastique ?
Un coup de cœur
Le roman débute par un enterrement au mois de Janvier.
L’enterrement de Victor, le père de Julien Caron. Julien insipide, trentenaire, banquier, et personnage principal.
Celui-ci prend conscience, ce jour-là, qu’il a comme un souci, il ne sait pas montrer ses émotions, elles sont bloquées en lui…comme dans un coffre en bois à l’armature en fer forgé dont on aurait perdu la clé. Il a l’impression d’être enfermé à l'intérieur de lui-même.
À aucun moment de cette période de perte immense il ne parvient à consoler sa mère, ni même à pleurer pour lui-même… cela le met très mal à l’aise quand il se rend compte que même la voisine a beaucoup plus d’émotions que lui le jour des funérailles de son père.
Dès le chapitre 2, Julien est déterminé à travailler sur lui pour améliorer sa vie, donc sa personnalité, est-ce qu’il parviendra à devenir moins solitaire ? Pour cela, il rencontre le Dr Chemin, un psychiatre déjanté, qui en impose, qui est grossier avec sa patientèle…il est très surprenant et c'est l'un des personnages les plus marquants.
Avant cela, il fera la rencontre d’Albertine lorsqu'il attend son train pour rentrer à Lille, cette petite fille mystérieuse.
Est-t-elle réellement dotée de pouvoir qui peuvent sembler magiques et qui donnent la part fantastique de ce roman. Est-ce que Julien est en train de s’inventer une histoire pour ne pas sombrer dans un terrible chagrin ? Devient-il fou ? Rêve-t-il ?
Ce qui est bon dans ce roman, c’est que le lecteur dès les premiers chapitres, ne sait plus si il se trouve dans la réalité ou la fiction, si les mondes s'entremêlent, où est le vrai dans le faux ? Est-ce que cela à de l'importance
Albertine est un roman doté d’une grande part psychologique, avec comme dans le précédent roman de l’auteur, plusieurs niveaux de compréhension de lectures et donc d’interprétations possibles selon l’âge, et les expériences du lecteur.
Pour ma part, je l’ai lu comme une plongée fantastique dans le subconscient de Julien.
Et quelle histoire emplie d’émotions fortes, j’ai vraiment ri énormément à la lecture de certains passages (chapitres 6 à 8) et pleuré comme une madeleine lors des dernières pages, tant une aura d’humanité et de tendresse teinte ce roman !
Je me suis attachée à Albertine et à Julien, ce duo improbable et ce livre restera gravé dans mon cœur de lectrice.
Albertine, que ses parents ne connaissent pas, qui pense faire partie d’une secte, qui met le bazar et qui dévore les plats de pâtes que lui fait Julien. Petite fille qui ne demande qu’à exister, à sa façon, être tolérée comme elle est, devenir une flamme.
Le style de l’auteur est très poétique et imagée. Il y a peu de descriptions contrairement à son premier roman Soline et le monde des rêves abandonnés, des images fortes qui viennent contre-balancer avec l’absence de manifestations d’émotions de Julien. J’ai eu l’impression de regarder un film.
Alors, il vous tente ? Qui est Albertine pour Julien ? Que cache ce roman fantastique ?