Accidents vasculaires cérébraux associés au VIH. Clinique neurologique du CHU Sylvanus. Olympio

Par : Abra Kekeli Credo Adedje-Adjanor
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  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-37692-107-3
  • EAN9782376921073
  • Date de parution25/09/2018
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
  • ÉditeurLibres d'écrire

Résumé

Les AVC constituent du fait de la transition démographique et épidémiologique un véritable défi pour les pays en voie de développement et l'infection à VIH, un véritable problème de santé publique dans ces pays. Dans ce contexte, la comorbidité AVC et VIH nous a semblé intéressant à étudier. Décrire les facteurs étiopathogéniques, cliniques, paracliniques et évolutifs des AVC survenus chez les PVVIH/SIDA. Nous avons enregistré à la clinique Neurologique du CHU Sylvanus Olympio de Lomé, les cas d'AVC confirmés par la TDM cérébrale chez les patients vivants avec le VIH.
Cette étude a été menée sur une période de sept mois du 1er Novembre 2011 au 31 Mai 2012. Cette étude a montré que l'âge moyen de survenue des accidents vasculaires cérébraux (AVC) chez les patients séropositifs au VIH était de 49, 38 ans avec un sexe ratio à 1. Le facteur de risque principal, tout type d'accidents vasculaires cérébraux confondu était l'hypertension artérielle (57, 14 %). Le facteur de risque principal secondaire au VIH était la cardiomyopathie (28, 57 %).
La clinique des accidents vasculaires cérébraux associés au VIH était superposable à celle observée en population générale. Les accidents vasculaires cérébraux ischémiques associés au VIH venaient largement en tête (62, 50 %) avec une localisation sylvienne dans 60 % des cas. Ils représentaient l'AVC des sujets jeunes avec un âge moyen de survenue à 41, 4 ans et avaient pour mécanisme : l'athérosclérose (80 %) et la vascularite cérébrale à BK (20 %). La durée moyenne de séropositivité à la survenue des AVC était de 36, 50 mois et le taux moyen de CD4 était à 160, 50 cellules/µl.
La durée moyenne de séjour des patients VIH positifs victimes d'AVC était de 16, 375 jours et l'évolution favorable pour tous les patients inclus dans l'étude. Ce travail a permis de souligner non seulement l'extrême similitude clinique et paraclinique entre les AVC associés au VIH et les AVC en population générale mais aussi de noter que chez les patients séropositifs, les AVC survenaient chez des sujets jeunes avec une immunodépression profonde d'où la nécessité de prise en charge précoce et du suivi régulier de ces types de patients.
Les AVC constituent du fait de la transition démographique et épidémiologique un véritable défi pour les pays en voie de développement et l'infection à VIH, un véritable problème de santé publique dans ces pays. Dans ce contexte, la comorbidité AVC et VIH nous a semblé intéressant à étudier. Décrire les facteurs étiopathogéniques, cliniques, paracliniques et évolutifs des AVC survenus chez les PVVIH/SIDA. Nous avons enregistré à la clinique Neurologique du CHU Sylvanus Olympio de Lomé, les cas d'AVC confirmés par la TDM cérébrale chez les patients vivants avec le VIH.
Cette étude a été menée sur une période de sept mois du 1er Novembre 2011 au 31 Mai 2012. Cette étude a montré que l'âge moyen de survenue des accidents vasculaires cérébraux (AVC) chez les patients séropositifs au VIH était de 49, 38 ans avec un sexe ratio à 1. Le facteur de risque principal, tout type d'accidents vasculaires cérébraux confondu était l'hypertension artérielle (57, 14 %). Le facteur de risque principal secondaire au VIH était la cardiomyopathie (28, 57 %).
La clinique des accidents vasculaires cérébraux associés au VIH était superposable à celle observée en population générale. Les accidents vasculaires cérébraux ischémiques associés au VIH venaient largement en tête (62, 50 %) avec une localisation sylvienne dans 60 % des cas. Ils représentaient l'AVC des sujets jeunes avec un âge moyen de survenue à 41, 4 ans et avaient pour mécanisme : l'athérosclérose (80 %) et la vascularite cérébrale à BK (20 %). La durée moyenne de séropositivité à la survenue des AVC était de 36, 50 mois et le taux moyen de CD4 était à 160, 50 cellules/µl.
La durée moyenne de séjour des patients VIH positifs victimes d'AVC était de 16, 375 jours et l'évolution favorable pour tous les patients inclus dans l'étude. Ce travail a permis de souligner non seulement l'extrême similitude clinique et paraclinique entre les AVC associés au VIH et les AVC en population générale mais aussi de noter que chez les patients séropositifs, les AVC survenaient chez des sujets jeunes avec une immunodépression profonde d'où la nécessité de prise en charge précoce et du suivi régulier de ces types de patients.