En cours de chargement...
Moi qui affectionne tant l'esprit, l'esthétique baroque, j'avais pourtant une obsession, tenace et aussi bénigne qu'un ulcère : celle de « désencombrer le regard », à travers ce que j'écrivais là, au point de croire devoir absolument lui donner le titre que voilà, À l'oil nu. Mais pourquoi donc? Pourquoi donc? Désencombrer le regard de quoi, au juste? Le rendre « nu », ou délesté, de quoi, donc? Il m'est encore difficile et comme insupportablement douloureux de répondre à ça.
Je n'ose évoquer, par exemple : les a priori innombrables, les images en flot continu, dans lesquels nous baignons, naturellement. Cela paraît si évident, et d'une bien-pensance terrible. Et puis, surtout, comme j'y baigne moi-même, naturellement, autant dire que je suis trempée jusqu'aux os - M. R.