Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Moins de six mois après le début de la Grande guerre, des soldats ennemis, épuisés par les horreurs et l'absurdité de cette tuerie, " fraternisent...
Lire la suite
Moins de six mois après le début de la Grande guerre, des soldats ennemis, épuisés par les horreurs et l'absurdité de cette tuerie, " fraternisent " . Michaël Gaumnitz, réalisateur français d'origine allemande, ressuscite cet épisode oublié et décrit minutieusement le quotidien des combattants de 14-18. Août 1914, c'est la guerre. Très vite, l'illusion d'un conflit rapide s'envole, les armées s'enterrent. C'est le temps des tranchées, des barbelés, du froid, de la faim et des offensives aussi sanglantes qu'inutiles. Noël 1914, c'est le ras-le-bol. Dans les tranchées, les soldats ennemis savent qu'ils endurent les mêmes souffrances, alors même que leur propre famille ignore leurs véritables conditions de vie ; c'est pourquoi à Noël certains " fraternisent " spontanément : cessez-le-feu tacites, partages de repas et de cigarettes. Il faudra une brutale reprise en main par les Etats-majors pour que cesse le " scandale " des fraternisations.