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Au début de l'été 1816 - un été pourri -, le hasard réunit au bord du lac de Genève Lord Byron, son médecin Polidori, Percy Bysshe Shelley et sa femme Mary. Pour divertir la compagnie, Byron proposa que chacun écrivît un récit terrifiant. Ce pari, une série de conversations nocturnes et un cauchemar inspirèrent à Mary Shelley son roman Frankenstein.
Cette anecdote d'histoire littéraire, et un jeu de société dont les règles se trouvent exposées à la page 130, forment le point de départ de Bravoure.
Pour connaître le point d'arrivée, le mieux est encore de retourner le livre et de commencer à la première page.
Etrange
Ce roman, visiblement le deuxième d'Emmanuel Carrère, me tentait beaucoup car, d'après la quatrième de couverture, il racontait la genèse du roman de Mary Shelley, Frankenstein, et donc ce fameux séjour en Suisse lors duquel Lord Byron, Mary et Shelley décidèrent de faire un concours de la meilleure histoire terrifiante. Sauf que lorsque j'ai abandonné ce roman, cet épisode n'avait été que mentionné. Et visiblement, puisque j'ai aussi feuilleté la suite, je n'en vois pas trace dans le reste du roman qui se concentre sur l'infortuné docteur Polidori. Cet homme, qui était le docteur de Lord Byron, est surtout connu pour avoir inventé le vampirisme avec sa nouvelle Le vampire qui fut attribué à Lord Byron. Lord Byron se lassa de l'immaturité de ce jeune homme qui en effet l'accompagna à Genève durant le fameux séjour où furent écrits à la fois Frankenstein mais aussi le Vampire. C'est surtout grâce au journal écrit par Polidori que l'on connaît cet épisode. Mais ce que je vous raconte là, ce n'est pas dans le roman que je l'ai appris car dans Bravoure, ou en tout cas, dans son début, on ne fait que suivre cet homme qui ne semble pas tourner bien rond, frustré d'être un écrivain raté.