Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Comment découvrir la porte d'entrée des êtres et des choses ? Comment accéder à l'autre, à tout ce qui n'est pas moi, à tout ce qui m'échappe...
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Livré chez vous entre le 27 septembre et le 1 octobre
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Résumé
" Comment découvrir la porte d'entrée des êtres et des choses ? Comment accéder à l'autre, à tout ce qui n'est pas moi, à tout ce qui m'échappe et m'abandonne à la solitude ? Oui, je vais perdre ceux que j'aime. Oui, je vais mourir. Mais à cette certitude s'ajoute une grâce ou une énigme. Il existe des instants, des lieux à mi-chemin entre monde visible et monde invisible, où le temps se suspend, où la dimension de l'un et de l'autre donne accès à une vérité plus belle et plus vraie. Seules ces rencontres inestimables avec l'autre nous aident à saisir le fait même de voir ou de penser. "
Dans la métaphysique de l'imagination, l'imagination est une âme ; les images sont, selon Bachelard, " les métaphores de la vie ". L'Orient et l'Occident s'absentent de la géographie pour devenir les pôles métaphysiques de la pensée. C'est quand l'imagination devient principe de réalité et d'événement que l'âme quitte son exil occidental poux accomplir son " lever " oriental. On approche alors d'un monde imagitral, situé entre sensible et intelligible, entre spiritualité et corporalité.
C'est à la lumière de Sohravardî et en essayant de saisir la parole de l'Imâm que l'auteur tente d'accéder à l'essence de l'imagination poétique, on la Révélation côtoie l'Intelligence. C'est grâce à Blanchot et à son interprétation de l'écriture et de la lecture qu'elle entrevoit le face-à-face ultime avec la lumière de l'autre : la source d'où émane la connaissance de soi. C'est avec Ibn Arabi, Rûzbehân, Kant, Lévinas et Rilke que l'auteur fait l'apprentissage de l'imagination poétique et créatrice... Cette démarche définit une " impiété filiale " qui se révèle être la véritable fidélité à l'Un.
En vous proposant de partager son sillon, l'auteur vous convie à devenir le pèlerin de ce voyage dans le Réel qu'est l'imagination.
Cynthia Fleury, docteur en philosophie, travaille dans le cadre du CNRS sur les platoniciens de Perse et les platoniciens de la Renaissance. Elle prépare également un essai sur Mallarmé et la parole de l'imâm.