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Exilé en Suisse pendant la guerre, Vierne connaît l'âpreté de l'épreuve : aggravation de ses problèmes oculaires, deuils de son fils, de son frère, de plusieurs élèves musiciens, tous morts au front. Pour Vierne le piano est propice à la confession, à l'introspection : il y livre ses états d'âme, ses brûlures intérieures, ses rêves ou ses espérances (Préludes). Il invite à la contemplation (Nocturnes) ou se rapproche du monde de l'enfance, au travers de miniatures raffinées (Silhouettes d'enfants).
Louis Vierne, compositeur de l'arrière, surmonte le désespoir et transcende par son art la nuit tragique dans laquelle les années de Guerre l'ont plongé.