Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Il fallait la parole d'un poète pour amener au jour l'originalité de du Panier, cette enclave marseillaise. Il fallait aimer ce quartier et les êtres...
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Livré chez vous entre le 3 octobre et le 12 octobre
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Résumé
Il fallait la parole d'un poète pour amener au jour l'originalité de du Panier, cette enclave marseillaise. Il fallait aimer ce quartier et les êtres qui y vivent. Ne pas s'attacher à ces traits qui le caractérisent parfois si outrancièrement. S'arracher aux anecdotes faciles. À la chronique.
Il fallait aimer sa vie, cet indicible qui donne son timbre à ce lieu. Ce quelque chose clans l'air. Là, à flotter. Comme une âme toute vibrante du désir de partir. De commencer vraiment ce qui s'appellerait vivre. Enfin !
Il fallait aussi l'heureuse collaboration avec le photographe Giney Ayme pour que loin de toute illustration redondante, le jeu entre les images et les textes de Florence Pazzottu, son rythme ouvre un temps nouveau, celui de la tension entre hier et aujourd'hui, l'histoire et le présent. Ces textes sont des remontées au jour de notre commun langage d'émotions qui longtemps sont restées à mûrir au profond du corps. Grenades, ils s'ouvrent d'eux-mêmes. Ils sont leur propre clé. Il n'y a qu'à tourner les pages pour se sentir chez soi. À sa place, celle toujours mobile du sujet qui en nous cherche à aimer. Envers et contre tout.
Entre eux, un ton de vie s'inscrit entre douceur et violence, cette fraîcheur d'une explosion possible.
Entre eux, un quartier se lève fait de tous les désirs que la misère exacerbe, tensions tissées d'attente, celle de tous les départs. Et si c'était là que se trouvait la place du sujet: être voué à la case vide à partir de quoi aimer est possible ? Ce qui contribue à donner à ce livre sa dimension politique.