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Notre thème vise le rôle de l'école dans la formation d'une identité nationale par le biais du manuel d'histoire. Cette réflexion sur notre société dont le fondement reste l'éducation cherche à comprendre son mode de fonctionnement, sa conscience civique et politique. Le contrat socio-politique signé entre les citoyens et l'Etat dans l'institution écolière montre des facettes d'analyse inépuisable sur des sujets qui traitent la création des Nations et des Etats-Nations pour donner un esprit et un corps à la "communauté imaginée" (Benedict Anderson).
Le caléidoscope de l'imaginaire national prend en compte l'invention de la nation les mythologies autour des martyres, les stéréotypes sociaux pour renforcer le degré d'ethnicité. Le choix de problématiser la réforme du manuel d'histoire dérive de l'importance de l'éducation faite aux élèves, car l'histoire peut être génératrice et réceptrice d'identité. Les substituts mnémoniques ont comme piédestal l'arrière-plan psychologique, les facteurs idéels, les perceptions, les émotions la réception des clichés, des mythes négatifs, des narrations, traditions articulés au sein d'une nation.