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Du livre de comptes, autrement appelé "brouillard", offert par monsieur et madame Ginoux, les propriétaires du Café de la Gare à Arles, Vincent Van Gogh a fait un carnet de dessins qu'il a emporté avec lui pendant deux années cruciales, dans ses pérégrinations en Provence, entre mai 1888 et mai 1890, pour réaliser des paysages, des esquisses, quelques portraits, dont celui de Gauguin, et son autoportrait, de face, saisissant.
On découvre ainsi toute la gamme du génie dans les derniers mois de sa vie, juste avant la remontée fatale vers Auvers-sur-Oise. Ce document d'une valeur historique et esthétique inestimable a traversé plus de cent vingt ans d'oubli pour ressurgir aujourd'hui comme un trésor intact, dont l'analyse détaillée de Bogomila Welsh-Ovcharov permet de saisir toute la mesure et le retentissement. Elle raconte l'histoire passionnante de ce "brouillard", et resitue chaque dessin dans le contexte de l'oeuvre de Van Gogh et de son séjour à Arles puis à Saint-Rémy-de-Provence.
Ce livre est l'acte de divulgation d'un carnet enfin retrouvé, et porté à la jouissance de chacun.
Malgré la controverse
Malgré la controverse soulevée par le Musée Van Gogh, les faits corroborent que ce carnet de dessins retrouvé est bien authentique.
Magnifiquement reproduit, il permet de découvrir une facette peu connue de Van Gogh, son travail de dessinateur "sur le vif", préalable à son travail de peintre, entre les printemps 1888 et 1890.
Un document unique et précieux pour mieux comprendre un artiste considéré comme un des plus grand de tous les temps.
Un ouvrage indispensable pour tous les amoureux de Van Gogh.