Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
En analysant la décentralisation comme " une manière d'être de l'Etat ", et les personnes morales décentralisées comme " autrui par rapport à l'Etat...
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Résumé
En analysant la décentralisation comme " une manière d'être de l'Etat ", et les personnes morales décentralisées comme " autrui par rapport à l'Etat ", le Doyen Hauriou esquissait une double approche de la décentralisation a priori antinomique, en tout cas déconcertante. Pourtant, ce parti pris de l'équilibre entre l'unité et le pluralisme, entre l'uniformité et la diversité, traverse et explique toute son œuvre. Il justifie en particulier que l'Etat soit envisagé dans sa réalité complexe : fondé sur l'Un, il se construit à partir du pluralisme originaire et s'en vivifie sans cesse en exprimant en son sein même ses multiples contradictions. L'équilibre apparaît alors comme une théorie dynamique, le dépassement vitaliste d'une opposition qui vise, à travers le changement, à conserver les structures qui sont, pour le système, fondamentales. Dans cette perspective, la lecture du Doyen de Toulouse permet de donner un contenu positif, et plus seulement négatif, à la décentralisation. Aux interrogations sur les implications de son caractère " territorial " - le territoire apparaissant comme le creuset à partir duquel se tuent les liens sociaux -, répond une nouvelle définition - institutionnelle - de la décentralisation. Ainsi entendue, l'œuvre de Maurice Hauriou nous invite à renouveler la réflexion sur la décentralisation. Au carrefour de l'un et du multiple, dépassant le problème de l'organisation administrative, et plongeant ses racines dans la dialectique de l'individu et de l'Etat, elle s'analyse en termes de processus davantage que de structures.